La crise de 2012 dans le Nord du Mali a connu pendant cinq (5) ans des épisodes macabres. Toutefois ces épisodes le plus souvent entachés d'exécutions sommaires de populations civiles ont de tout temps revêtu un caractère particulier pour les communautés Idaksahak Et Imghad.
Ces exécutions sommaires évoluent à partir de 2013 en crimes organisés avec de véritables crimes de masse:
C'est le cas à Tamkoutat Oudeïna, Samet,Anchawaj, Tamalat, Imenass, Anderamboukane, Infoukaretane, Inwelane etc..., où entre 2013 et 2018 plusieurs civils ont été exécutés.
De cette façon l'on a assisté au paroxysme de ces massacres le 26 et 27 Avril 2018 à Aklaz et Wakassa dans la région de Ménaka où une cinquantaine de civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés par des bandits armés non identifiés.
Ces victimes majoritairement des hommes parmi lesquels il y a des personnes âgées sont pour la plupart des pères ou soutiens de familles, ont laissés derrière elles des femmes et des enfants dans une situation humanitaire difficile.
Pour la circonstance, la coalition a dépêché une mission sur place pour apporter le minimum de soutien pendant ces heures sombres que traversent ces populations.
Le MSA et le GATIA lancent un appel d'aide d'urgence au gouvernement du Mali, à toutes les personnes de bonne volonté, la MINUSMA ainsi que tous les organismes humanitaires à venir urgemment en aide à ces populations en situation de détresse telle que l'a constaté le gouverneur de région.
La coalition MSA-GATIA tout en déplorant qu’aucune mission officielle du Gouvernement ou de la MINUSMA ne s’est jusqu’à là rendue sur place réaffirme son attachement au respect des droits de l'Homme et de la loi malienne, appelle à l'ouverture d'une enquête indépendante pour traduire les auteurs de ces massacres devant la justice.