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Koutiala en danger : La consommation des stupéfiants anéantit la jeunesse
Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  Le Démocrate
Incinération
© aBamako.com par A S
Incinération des stupéfiants
l`Office central des stupéfiants a incinéré mercredi plus de quatre tonnes de cannabis et de cocaïne saisies
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Koutiala est en passe de devenir un lieu très peuplé avec plus d’un million d’habitants dont la majorité est jeune. Cette jeunesse n’est pas épargnée par le fléau qui touche le Mali voire l’Afrique ou encore le monde : la drogue.



Dans le monde, la drogue touche une personne sur 20. Le Mali n’est pas épargné par cette situation dramatique qui anéantit la jeunesse et Koutiala proroge le rang des consommateurs. Selon notre enquête à court terme, 2 jeunes sur 5 consomment la drogue à Koutiala. Ils utilisent divers stupéfiants. À savoir le cannabis, le tramadol et d’autres produits pharmaceutiques. En rappel, l’OCS avait saisi une quantité considérable de ces genres de drogues en 2017 dans plusieurs localités au Mali dont la région de Sikasso. Ces types de drogue sont consommés de plusieurs manières par les amateurs car il existe des types à fumer, à avaler ou encore à injecter.



Mais toutes ces utilisations aboutissent au même but : diminuer ou suspendre le sentiment chez la personne. Ce scénario de drogue à Koutiala est un danger majeur dans nos familles. La cigarette constitue la base de l’adaptation de la jeunesse de Koutiala à cette consommation de drogue. Les jeunes se regroupent dans des endroits isolés pour leur consommation. Mais ils manifestent leurs effets partout, dans les familles, dans les carrés, dans la circulation et même souvent dans les écoles.

Aujourd’hui, à Koutiala, les enfants ne sont plus à gérer par les parents à cause des stupéfiants, bien que 4 jeunes sur 5 vivent avec leurs parents en famille. En perspective, cette jeunesse qui s’adonne à cette pratique stupide est à retenir demain comme parent ou responsable de l’éducation sociale. Donc il nous faut une large construction sociétale pour une jeunesse aussi dépaysée et désespérée que la nôtre. À cet état des faits, notre jeunesse constitue un danger pour elle-même, mais aussi pour la nation à l’avenir. Mieux vaut prévenir que guérir !

Salia Ben Youssouf

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