Le Conseil du District de Bamako a tenu hier sa 2ème session ordinaire de l’année 2013 dans ses locaux.
Cette session dont l’ouverture était présidée par Harimankan Kéita, le premier adjoint du maire, a été consacrée à la lecture et à l’adoption du dernier procès-verbal, à l’examen du compte administratif et du compte de gestion de l’exercice 2012, à la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako et à la situation de l’exécution des contrats des rues et de curage des caniveaux.
Harimankan Kéita a rappelé que le budget de l’exercice 2012 de la mairie du district a été arrêté en recettes et en dépenses à 21 863 621 385 Fcfa. A la date du 31 décembre 2012, ce budget a été exécuté à 6 917 286 221 Fcfa pour les recettes (soit un taux de réalisation de 31,63 %) et 6 808 99 6 306 Fcfa pour les dépenses (31,14 % de taux d’exécution). Le solde à la clôture de l’exercice est déficitaire de 287 146 869 Fcfa.
Ce faible taux, a expliqué le premier adjoint, s’explique par la crise politique survenue au début d’année 2012 et qui a lourdement pesé sur les postes de recettes. Le non-accompagnement de l’Etat par les subventions prévues dans les textes de la décentralisation a aussi contribué à la faible exécution du budget, a-t-il souligné.
En plus de la crise institutionnelle et sécuritaire que traverse notre pays, la mairie centrale a connu deux arrestations majeures, celles du maire et du son secrétaire général, a signalé Harimankan Kéita. Le secrétaire général a bénéficié d’une liberté provisoire contrairement au maire qui est toujours gardé à la maison d’arrêt de Koulikoro.