Une opération de l'armée française menée par des commandos héliportés avec l'appui d'avions de chasse s'est conclue par la mort de plusieurs dizaines de djihadistes, jeudi, près de Niaki, à 180 km de Mopti, dans le cendre du Mali.
Une trentaine de djihadistes ont été tués dans une opération de l'armée française jeudi près de Niaki, à 180 km de Mopti, dans le centre du Mali, au centre du Mali, deux jours après la « neutralisation » d'un haut responsable lié à Al-Qaïda, a annoncé vendredi soir l'état-major des armées françaises.
« Une trentaine de membres d'un GAT (groupe armé terroriste) appartenant au RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, aussi appelé GSIM, ndlr) ont été neutralisés » lors d'une opération aérienne et héliportée de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry, à l'AFP.
Ils ont été la cible « de frappes aériennes de Mirage 2000, de tirs d'hélicoptère Tigre et de commandos de montagne », a-t-il ajouté.
Campement suspect
La France avait déjà annoncé vendredi matin la « neutralisation » au Mali par sa force Barkhane de Bah Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.
Après le repérage d'un campement suspect près de Niaki, à 180 kilomètres à l'est de Mopti, quatre Mirage 2000 ont décollé de la base aérienne de Niamey, a précisé l'état-major des armées dans un communiqué.
Quatre hélicoptères de combat Tigre et trois Caïman de transport de troupes ont été également dépêchés avec à leur bord des commandos de montagne.
Après de premières frappes de Mirage sur le campement, les commandos, appuyés par les avions de chasse et les hélicoptères, ont mené « un combat au sol d'environ une heure », a précisé le colonel Barbry. Une vingtaine de motos et de l'armement ont été également saisis et détruits.