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Moussa Sinko Coulibaly à propos de la transition: «Je suis fier de l’alternance en cours. s’il faut le refaire, je n’hésiterai pas et j’aurai quitté l’armée bien avant 2018»
Publié le lundi 30 novembre 2020  |  Nouvel Horizon
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Moussa Sinko Coulibaly
Bamako, le 11 janvier 2018 le général, Moussa Sinko Coulibaly animé une Conférence de presse au siège de son quartier généra
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Invité des confrères de la chaîne Panafricaine, l’ancien ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Général Moussa Sinko Coulibaly, s’est confié. Bien ouvert à un dialogue direct avec les groupements armés, Moussa Sinko a assumé son rôle dans la chute du régime Ibrahim Boubacar Kéita. Une occasion d’afficher ses ambitions qui semblent être tournées vers les prochaines élections.

L’émission «LE SINCEROMETRE» a eu pour vis- à -vis, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018. Moussa Sinko Coulibaly n’a pas fait « la langue de bois » au sujet du rôle joué lors du « bras de fer » entre le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) et l’ancienne Administration. «Tant que nous n’avons pas les bonnes personnes, méthodes et pratiques… tout discours au peuple, ne sera qu’une compilation d’excuses qui ne tiennent pas la route», a-t-il lancé d’emblée.

Quant à la question du départ d’Ibrahim Boubacar Kéita sans passer par les urnes, Moussa Sinko Coulibaly se veut catégorique: «le Mali appartient au peuple non à son dirigeant premier. Il doit se plier à la volonté du peuple pas l’inverse.

Évitons l’amalgame en inversant les rôles. Il y a quand même 20 millions de Maliens qui évoluent pour la grande majorité dans un contexte où l’école, l’insécurité, le front social sont en ébullition. La guerre civile ne doit pas se généraliser.

Il faut une bonne gouvernance, et pour ce faire, on prône l’alternance et non une obsession à pour occuper des postes. Face aux problèmes les dirigeants doivent avoir des solutions car quand ils étaient candidats ils savaient ce qui se passait.»

C’est pourquoi il a justifié son entrée en politique dans la foulée de la dernière présidentielle. Avoir été au sommet de l’État au moment de l’élection de 2013 ainsi qu’en mission gouvernementale bien remplie, il ne pouvait qu’être poussé à partager son expertise. Le président du parti LDC précise qu’il a eu à avoir un vécu et des relations au Mali et hors du pays qui l’ont incité à agir au-delà des seules questions de défense et de sécurité.

M. Coulibaly refuse ainsi tout cantonnement au sein de l’armée quand on a une expertise à même de germer un projet de Société. Ce qui expliquerait donc qu’il soit parti à la conquête du fauteuil présidentiel.

À noter (…)


BAMOÏSA –
NOUVEL HORIZON
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