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Polémique autour des nominations au ministère de la réconciliation
Publié le lundi 30 novembre 2020  |  Nouvel Horizon
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© aBamako.com par Momo
Lancement de campagne du Candidat Soumaila Cisse
Bamako, Le 8 juillet 2018 le Candidat Soumaila Cissé a lancé officiellement sa campagne au Boulevard de l`indépendance
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Arès la nomination de plusieurs militaires à la tête des régions, les nominations de Marcelin Guenguéré, chef de Cabinet, et de Sékou Allaye Bolly, chargé de mission, au sein du Ministère de la Réconciliation Nationale soulèvent de vives polémiques. Plusieurs acteurs impliqués dans la médiation au Mali sont indignés par ces nominations au Ministère de la Réconciliation Nationale.


Selon un adage populaire : “on remet la clé du magasin au voleur de la maison’’. Certes, selon cet adage, il faut responsabiliser la personne à l’origine du mal que l’homme tente de circonscrire.

Mais l’exemple des nominations au Ministère de la Réconciliation Nationale semble une “ erreur monumentale’’ des autorités de la Transition. Car, depuis cette nomination le mercredi 25 novembre dernier, certains leaders de la Société Civile particulièrement engagés dans les médiations intercommunautaires depuis des années sont indignés de la nomination de Marcelin Guenguéré et Sékou Allaye Bolly.

Selon eux, ces deux personnalités ne sont “pas les personnes qu’il faut’’ au ministère de la Réconciliation nationale. Cette indignation tient sa source du fait que dans un passé récent, M. Marcelin Guenguéré fut un ancien porte-parole de la milice dogon Dan Na Ambassagou. Certaines sources reprocheraient son implication dans de nombreuses attaques sanglantes dans les régions du Centre du pays.

Selon Radio France Internationale (RFI), « la milice Dan Na Ambassagou est accusée par la communauté peule, un rapport d’experts des Nations Unies et des associations de défense des droits humains de suppléer l’armée malienne et de se livrer à des exécutions de civils. Accusations rejetées par Dan Na Ambassagou, qui a pourtant été officiellement dissoute l’année dernière par le gouvernement malien. Rejetée par la milice, cette annonce n’a jamais été suivie d’effet.


En conséquence, la nomination de telles personnes semble “très mal placée pour réconcilier les communautés’’.

Pour rappel, Marcelin Guenguéré élu député dans le cercle de Koro, dans la région de Mopti, en avril dernier, a marqué les esprits par sa “rhétorique ultra-violente dans des discours prononcés pendant sa campagne électorale ou, plus tard, au sein même de l’hémicycle, en particulier à l’égard des Peuls’’.

Toutefois, (…)

KADOASSO I.

Source: NOUVEL HORIZON
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