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Sahel : le dispositif de la force antiterroriste Barkhane fait débat
Publié le samedi 2 janvier 2021  |  Ouest-France
Serval
© Autre presse par DR
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Le coûteux dispositif militaire français au Sahel va-t-il être revu à la baisse ? 5 200 soldats sont actuellement engagés contre les djihadistes au Mali et au Niger en particulier.


Ceux qui attendaient de Jean Castex une annonce sur un retrait militaire français du Sahel en seront pour leurs frais. Aucune indication n’est venue lors du passage du Premier ministre au Tchad ces deux derniers jours. Jean Castex a insisté sur la volonté intacte de la France de combattre le terrorisme islamiste. Il a aussi rendu salué la mémoire des trois soldats morts lundi au Mali et pour lesquels l’hommage national aura lieu lundi.
Faya-Largeau c’est l’histoire et l’honneur.

L’histoire de ceux qui, partis du cœur de l’Afrique, libéreront notre pays de l’oppression et de la barbarie.


Pourtant, l’idée d’un redimensionnement des forces tricolores de l’opération Barkhane (5 200 hommes) est bien d’actualité. En visite au Mali début décembre, le chef d’état-major des armées (Cema), François Lecointre, avait confié vouloir limiter le niveau d’engagement des armées . Avant de préciser : « Il n’y aura pas de désengagement au Sahel, juste une évolution sur laquelle le général Lecointre était resté prudent : Je ne sais pas à quel rythme, ni sous quels procédés elle se fera mais ce sera durable.

Même sentiment chez les politiques. Après sept années, malgré nos grands succès tactiques, la situation n’évolue pas favorablement sur place. Nous constatons un bilan lourd, trop lourd, et un coût financier important pour la Nation , jugeait ainsi récemment le député Thomas Gassilloud (majorité présidentielle) en suggérant de rester autrement, […] dans un format moins lourd ».
Ce reformatage, indiscutable, passera-t-il d’abord par la fin du « surge » (l’effort) de février 2020 et le retrait des 600 hommes alors envoyés en renfort ? Le prochain sommet de N’Djaména, en janvier ou février, réunissant la France et ses partenaires du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad), donnera éventuellement à Emmanuel Macron l’occasion de préciser ses projets.
Peut-être faudra-t-il attendre que la force Takuba soit pleinement opérationnelle avant de voir le format de la force Barkhane évoluer à la baisse ? L’horizon est incertain, l’arrivée de certains contingents européens étant encore retardée…
Quoi qu’il en soit, les planificateurs de l’état-major des Armées se préparent à un retrait. En témoigne un récent marché d’affrètement maritime complémentaire de navires dédiés au transport de fret et de passagers . Il a récemment été attribué trois sociétés dont la Maritime nantaise.
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