Les militaires putschistes ont quasiment verrouillé le jeu au sein des institutions de transition, dont le choix de certains membres suscite la désapprobation d’une partie des Maliens qui, pour certains, se sentent trahis par l’armée.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a dépêché de nouveau une mission à Bamako où le processus de transition bat de l’aile sur fond de chasse aux opposants au rôle controversé et monopolistique de la junte, à l’origine du putsch du 18 août dernier contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le déplacement de cette mission, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, cache mal en effet l’inquiétude grandissante de la Cédéao, face à la situation politique que vit le Mali, lui aussi membre de cette organisation ouest-africaine.... suite de l'article sur Autre presse