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Pourquoi (et comment) le Mali est-il devenu un casse-tête pour l’Élysée
Publié le vendredi 29 octobre 2021  |  europ1
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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Depuis le coup d'État survenu au mois de mai dernier, le Mali franchit toutes les lignes rouges fixées par la France. Pourtant, Paris ne semble pas s'en émouvoir auprès de Bamako. En apparence seulement : d'après les confidences recueillies par Europe 1, le Mali est à l'origine d'un véritable embarras pour l'Élysée.

Négociations avec la société militaire privée russe Wagner, avec des groupes terroristes liés à Al-Qaïda, ou encore expulsion du représentant de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. Depuis le coup d'État de mai dernier qui a amené au pouvoir le colonel Assimi Goïta, le Mali viole toutes les lignes rouges diplomatiques fixées par la France.

"Les Maliens ont dépassé toutes les bornes"
Et pourtant, bien que Bamako ne respecte aucun de ses engagements, la France ne semble pas agir. Mais ce n'est qu'une position officielle, puisqu'en privé, un conseiller d'Emmanuel Macron reconnaît que cette situation rendant la position de la France intenable est à l'origine d'un véritable embarras. "Les Maliens ont dépassé toutes les bornes", souffle-t-il.

Une erreur d'Emmanuel Macron ?
Comment en est-on arrivé à une telle situation ? D'après une source militaire qui conseille l'exécutif, tout le problème vient du fait qu'Emmanuel Macron a commis une erreur en annonçant le retrait progressif des troupes au Mali à partir du 1er janvier, qui passeraient de 5.100 soldats à moins de 3.000. C'est d'ailleurs à partir de cette annonce que les Russes se sont intéressés de près au Mali. Ce général révèle également à Europe 1 que pour limiter les flux migratoires et éviter l'effondrement de l'Afrique de l'Ouest, "on ne partira jamais. On ne veut pas, on ne peut pas".
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