Selon une annonce faite par les autorités saoudiennes, le hajj de cette année 2022 sera limité aux pèlerins vaccinés âgés de moins de 65 ans. Après deux années de restrictions à cause de la COVID-19, certains fidèles musulmans ne peuvent pas cette année effectuer le cinquième pilier de l’Islam (HADJ) à la Mecque.
Malgré que le Royaume d’Arabie Saoudite a allégé les mesures de précaution et de prévention liées à la lutte contre la pandémie cependant il n exclu d’autres.
Les autorités saoudiennes ont décidé de suspendre l’application des mesures de distanciation dans la grande mosquée, la mosquée du Prophète et les autres. Les fidèles devront cependant porter des caches nez. Egalement, les mesures de distanciation sont suspendues dans tous les lieux fermés et ouverts. Un assouplissement après deux années restreintes par la pandémie. En 2020, les autorités saoudiennes n’avaient autorisé que 1000 pèlerins à y participer. En 2021, elles avaient autorisé 60.000 résidents entièrement vaccinés choisis par tirage au sort. L’Arabie saoudite a annoncé ce samedi 09 avril 2022 qu’elle allait autoriser un million de pèlerins, étrangers ou nationaux, à accomplir le hadj cette année. Selon l’annonce faite samedi, le hadj de cette année 2022 sera limité aux pèlerins vaccinés âgés de moins de 65 ans. Ceux qui viennent de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront quant à eux présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures.
Sont par conséquent éligibles au Hadj 2022, en priorité, les candidats inscrits pour les campagnes 2020 et 2021.
Toutefois, tous les candidats pour le Hadj 2022, sans exception, doivent payer le gap financier permettant de se mettre au niveau du prix pratiqué cette année, à savoir : 3 982 065 FCFA, contre 2 747 815 FCFA en 2020 et en 2021. Le quota malien est de 6 032 pèlerins, il est réparti comme suit : 883 pèlerins pour la filière gouvernementale et 5080 pèlerins pour la filière privée.
Cette augmentation du coût du Hadj 2022 au Mali comme du reste dans tous les pays s’explique par les nouvelles dispositions prises par les autorités saoudiennes. Tout d’abord, il y a eu une augmentation des frais liés aux services et prestations à Mina et à Arafat, passant de 211 000 FCFA à environ 1 million de FCFA. La TVA est aussi passée de 0,5% à 15%. L’assurance-maladie et le test PCR pour 50 000 FCFA est également de nouvelles mesures instaurées par les autorités saoudiennes. A cela, il faut ajouter la flambée du prix des hydrocarbures à l’échelle mondiale ayant un impact direct sur le coût du transport aérien.