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Le Premier ministre par intérim à la tribune de la COP 27 : « La protection de l’environnement au Mali remonte à des siècles… »
Publié le mercredi 9 novembre 2022  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Le Premier ministre par intérim à la tribune de la COP 27 : « La protection de l’environnement au Mali remonte à des siècles… »
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La Charte de Kurukanfuga ainsi que d’autres engagements historiques se sont fait invités à la tribune de la COP 27. Ceci, par le truchement de l’intervention hier mardi 08 novembre 2022 du Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga qui a fait au passage, l’historique de la protection de l’environnement au Mali.

« La protection de l’environnement au Mali remonte à des siècles, telle qu’illustrée dans la Charte de Kurukanfuga, adoptée en 1236.
Le Mali est doté d’un arsenal juridique adapté en matière de réponse aux effets des changements climatiques, comme le Cadre Stratégique pour une Economie Verte et résiliente au Climat, ou le document de Contribution Déterminée au niveau National (CDN), dans lequel notre pays s’engage à une réduction moyenne de 40% d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. » a laissé entendre l’actuel intérimaire à la primature du Mali. Le colonel Maïga a ensuite rappelé un mauvais souvenir.

« Cependant, comment ne pas relever, pour les regretter encore une fois, les sanctions inhumaines, illégales et illégitimes qui furent imposées au Mali pendant sept longs mois d’embargo, de janvier à juillet 2022 par la CEDEAO et l’UEMOA et qui ont porté un coup dur, au-delà de l’économie nationale et des secteurs sociaux, à nos efforts de longue date en matière d’adaptation et d’atténuation aux effets des changements climatiques ? » a t-il indiqué avant de relever l’importance de la problématique du financement du climat, de manière ambitieuse, robuste et flexible. « Cela nécessitera, assurément, une transformation et une réforme fondamentale de l’architecture financière des banques multilatérales de développement et une réforme de la gouvernance mondiale, afin de mieux faire face à l’urgence climatique et ce, dans le cadre d’une approche globale de transition équitable pour assurer un développement durable au bénéfice exclusif des populations affectées. » à ses dires.

ANDROUICHA
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