La visite du patron des services de renseignement dans le fief des ex-rebelles touaregs, le 16 juillet, est considéré par certains comme un possible – et léger – signe de dégel entre les autorités de transition et les anciens mouvements indépendantistes.
On aurait plutôt attendu le colonel Ismaël Wagué, interlocuteur officiel de l’ancienne rébellion du nord du Mali. Mais le ministre de la Réconciliation nationale est une figure clivante, tant au sein des mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger qu’au sein de la médiation internationale chargée d’accompagner sa mise en œuvre.
C’est donc un autre colonel putschiste qui a rendu visite aux ex-rebelles lorsque ceux-ci se sont réunis à Kidal, entre le 15 et le 17 juillet : Modibo Koné, le patron de la puissante Sécurité d’État (SE), les redoutés services de renseignement.