Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Leur proximité n’avait échappé à personne, ni l’alignement de leurs positions sur bien des sujets. Mais jamais les juntes malienne et burkinabè n’avaient à ce point affiché leur entente. Dans un communiqué conjoint inédit, les gouvernements de transition en place à Bamako et Ouagadougou ont mis en garde la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre toute intervention militaire au Niger pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par le général Abdourahamane Tiani le 28 juillet.