Son leader, Dr Oumar Mariko s’est fait remarquer dans des déclarations hostiles à l’intention de la transition.
Le Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) au Mali fait face à une menace de dissolution suite à une assignation en justice. Son audience est fixée au 8 janvier prochain au tribunal de Grande Instance de la Commune I de Bamako.
Les raisons de cette décision n’ont pas été évoquées. Toutefois, elle intervient après plusieurs déclarations hostiles à l’actuelle transition, tenues par le président de ce parti, Dr Oumar Mariko, en exil depuis près d’un an.
Il avait disparu depuis janvier 2023 après avoir réclamé l’ouverture d’une enquête sur les événements de Mourrah, une localité du centre du pays où un massacre de civils aurait eu lieu en mars 2022, selon plusieurs organisations de défense de droits de l’homme. Il s’agit singulièrement de Human Rights Watch et de l’ONU qui accusent « des militaires maliens et des paramilitaires de Wagner » d’en être responsables. Une accusation balayée d’un revers de la main par les autorités de la transition qui ont dénoncé des enquêtes « biaisées (…) reposant sur un récit fictif et ne répondant pas aux normes internationales établies ».... suite de l'article sur APA