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Afrique de l’Ouest : comment réduire l’emprise des acteurs criminels sur l’exploitation artisanale de l’or (rapport)
Publié le lundi 19 fevrier 2024  |  Agence Ecofin
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© Autre presse par DR
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Le rapport souligne que les mesures répressives contre les acteurs impliqués dans l’exploitation artisanale de l’or accentuent souvent la mainmise des réseaux du crime organisé sur les opérations d’extraction aurifère et les chaînes d’approvisionnement.

La formalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) de l’or en Afrique de l’Ouest représente la seule solution viable pour libérer ce secteur de la mainmise des réseaux du crime organisé et renforcer son rôle de facteur de stabilisation de larges zones dans lesquelles la présence de l’État est limitée, selon un rapport publié le 7 février 2024 par la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Intitulé « Leçons tirées des expériences régionales de l’Afrique de l’Ouest dans le secteur de l’or », le rapport indique que l’artisanat minier représente une source importante de moyens de subsistance dans la région, et en même temps une activité informelle vulnérable à l’exploitation par des acteurs criminels et conflictuels.

Les réseaux du crime organisé infiltrent le secteur et exploitent son caractère informel pour la contrebande d’or, le blanchiment d’argent et la violence. Les groupes armés non étatiques au Sahel et au Nigeria taxent les marchandises, y compris l’or, comme source de financement. Certains groupes contrôlent et profitent également des sites l’artisanat minier au Sahel.

Le secteur joue cependant un rôle central dans les économies politiques et les dynamiques de stabilité dans la région du Sahel, en détournant une partie de la population de toute implication dans des formes de criminalité plus néfastes ou plus violentes, notamment dans les zones qui restent largement hors de portée des autorités nationales.

Ce rôle est particulièrement crucial dans un contexte où les jeunes subissent de plein fouet le chômage et le sous-emploi et alors que d’autres moyens de subsistance traditionnels, en particulier l’agriculture, sont menacés par le changement climatique.
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