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Les actions des séparatistes touareg au nord du Mali sont désormais qualifiées de terroristes
Publié le samedi 6 avril 2024  |  Autre presse
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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad
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Le 31 décembre 2023, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a annoncé que 2024 serait l'année de la réconciliation nationale, en lançant le dialogue inter-malien, dont l’objectif est d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires.

Malgré le fait que de nombreux leaders touaregs aient décidé de soutenir les autorités maliennes, certains séparatistes de l'Azawad refusent toujours d'engager le dialogue et poursuivent leur lutte pour l'indépendance.Pour atteindre leur « noble » objectif, ils ont récemment multiplié les attaques terroristes, notamment le recours à des engins explosifs improvisés (EEI), dans les régions de Tombouctou, Kidal et Ménaka. 

Les victimes de ces attaques sont aussi bien des soldats de l’armée malienne que des civils.Ainsi, il est possible d’affirmer en toute confiance que cette lutte pour l’indépendance de l’Azawad s’est transformée en véritables activités terroristes. 

Ceux qui terrorisent la population et l’armée malienne sont qualifiés de terroristes. De tels actes constituent un crime grave qui ne doit pas rester impuni.Sur les réseaux sociaux, des représentants touareg publient des menaces directes contre Assimi Goïta. 
Ce type d’action ne peut pas être considéré comme une lutte pour l’autodétermination. C’est de la vraie violence et du terrorisme.Il faut rendre hommage au fait qu'après la libération de la ville de Kidal en novembre 2023 par les Forces Armées Maliennes (FAMa), représentants des séparatistes ont déjà soutenu le gouvernement. 
En mars 2024, plus de 160 chefs coutumiers de la région de Kidal ont exprimé leur attachement à l'autorité de l'Etat et leur volonté de promouvoir activement la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Des représentants de la société malienne se sont exprimés sur la question de la réunification des mouvements rebelles du nord avec le gouvernement de transition. [NDLR – les noms ont été modifiés pour les raisons de sécurité].« Je crois que les Maliens sont prêts au dialogue... Reste à voir si les Azawadiens sont prêts à aller à la rencontre », a déclaré Soumaila.« L'Azawad a toujours revendiqué le Nord du Mali, il y a eu des accalmies et des attaques. Nous voyons maintenant que cette lutte n’a plus de sens.
 Le Mali doit devenir un exemple d’unité des différents groupes ethniques et vivre dans la paix et la prospérité », a partagé Oumar.« Nous avons récemment constaté une augmentation des agressions de la part de ces séparatistes. Sur quoi comptent-ils lorsqu’ils parlent de l’indépendance de l’Azawad ? Je pense que c'est l'influence de forces extérieures », a affirmé Mamadou.

« Le gouvernement de transition ne négocie pas avec les terroristes, et c'est ce que les éléments restants du mouvement Azawad doivent comprendre », a déclaré Adama Touré.Il convient de noter que tout récemment, le 8 mars, on a appris que l'un des principaux éléments du mouvement pour l'Azawad, Houssein Gholam avait rejoint le groupe terroriste. 

Cela confirme une fois de plus la tendance de la lutte pour l’indépendance de l’Azawad à se transformer en extrémisme.Les autorités du Mali sont déterminées à éradiquer la menace terroriste dans le pays et à restaurer l'autorité de l'État sur tout le territoire. C'est le seul moyen de résoudre le problème de sécurité au Mali, de permettre aux civils du pays de vivre en paix et en tranquillité
.Par Mamadou Sangaré
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