Effondrement d’un site minier illégal à Bilali-Koto: une délégation du gouvernement sur les lieux du drame pour apporter la compassion de l’Etat

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Publié le mardi 18 fevrier 2025 | aBamako.com

© Autre presse par DR
Mali : Au moins 48 morts dans l’effondrement d’une mine d’or clandestine

Une forte délégation ministérielle conduite par le ministre des Mines, Pr Amadou KÉITA, et comprenant la ministre chargée de l’Environnement et celle de la Promotion de la Femme, s’est rendue lundi 17 février 2025 dans la localité de Bilali-Koto, Cercle de Kéniéba, où plusieurs villages ont été endeuillés par le drame survenu le samedi 14 février à la suite de l’effondrement d’une mine sur laquelle était faite une exploitation illégale.

L’objectif de cette visite, a expliqué le chef de la délégation, était d’apporter les condoléances et la compassion des plus Hautes autorités et de la Nation malienne aux familles des victimes.

Après la visite du site, les ministres se sont rendus dans chacun des trois villages que sont Talako, Bilali-Santo et Bilali-Koto touchés et ont présenté au nom des Autorités de la République les condoléances de la nation pour repos de l’âme des personnes décédées et le rétablissement des blessés. En plus d’avoir apporté une assistance du président de la Transition, Chef de l’Etat, aux familles des victimes, les ministres ont rencontré les communautés pour échanger sur la nécessité de conjuguer les efforts pour éviter que ce genre de tragédie ne se reproduise. « Il nous faut éviter les sites non sécurisés. Nous devons tous réfléchir et agir en nous imposant certaines règles de conduite qui nous mettront à l’abri de tels dommages », a dit le ministre KÉITA.

« Cette promptitude à venir à nous, deux jours après cet accident, nous réconforte, nous apaise et nous rassure. Ce geste ne peut ressusciter les morts, mais diminue la souffrance des familles des victimes du drame », a dit le coordinateur des chefs de village qui a remercié le président de la Transition et le Peuple malien.

Rappelons que cet effondrement a fait une cinquantaine de personnes décédées, en majorité des femmes, selon les données fournies par les services de santé locaux.

Dès l’annonce du drame, le ministre des Mines, le Pr Amadou KÉITA, a immédiatement convoqué une réunion de crise avec les représentants de l’ensemble des départements ministériels concernés pour évaluer la situation et prendre des mesures idoines. Il s’agit des ministères en charge de l’Environnement, de l’Administration territoriale, et de la Protection civile. Au terme de cette réunion de crise, des propositions concrètes ont été faites et vont être transmises aux plus hautes autorités.

M.S

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