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Protection des journalistes: le 2 novembre journée internationale contre l’impunité
Publié le mercredi 27 novembre 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de Radio France internationale (RFI) à Kidal.


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NEW YORK, Un comité de l’Assemblée générale de l’ONU a décrété mardi le 2 novembre "journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes".

Cette date coïncide avec l’assassinat de deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) au Mali, le 2 novembre dernier.

La résolution, non contraignante, instaurant cette journée internationale a été adoptée par consensus sans vote par un comité chargé des droits de l’homme. Elle doit encore être soumise à l’Assemblée en session plénière.

Elle "demande instamment aux pays membres de faire le maximum pour prévenir la violence contre les journalistes et le personnel des médias", d’enquêter rapidement sur toutes les accusations de violence et de traduire en justice les responsables.

Le texte a été co-parrainé par une cinquantaine de pays, dont la France.

Selon le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, Paris "a demandé et obtenu que cette journée internationale ait lieu chaque année le 2 novembre, le jour de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon", les deux journalistes de RFI.

Le 2 novembre, Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, journaliste et technicien aguerris à RFI, en reportage à Kidal dans le nord du Mali, ont été enlevés par des hommes armés devant le domicile d’un représentant touareg qu’ils venaient d’interviewer.

Leurs corps ont été retrouvés moins de deux heures plus tard par une patrouille française, à une douzaine de kilomètres à l’est de Kidal. L’homme soupçonné d’avoir planifié le rapt des deux journalistes, un trafiquant de drogue touareg lié à Aqmi selon la justice française, est toujours activement recherché.

Dans un communiqué, Reporters sans frontières a salué l’adoption de cette résolution et rappelé que 52 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier depuis le début de l’année, notamment au Mali, en Syrie, Somalie, Pakistan et Brésil. "En choisissant cette date, l’ONU envoie un message fort à ceux qui persécutent les journalistes", affirme RSFG.

avz/bdx


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