Santé
Mutilations génitales féminines: L’Afrique en larmes
Publié le samedi 8 fevrier 2014 | aBamako.com
|
© AFP par HABIBOU KOUYATE
Journée mondiale contre l`excision : des communautés s`engagent publiquement à abandonner cette pratique Jeudi 06 février 2014. |
Vos outils
Vidéos

- 4/2/2014
Dans le dossier
|
La mutilation génitale féminine (MGF) est l’excision du clitoris, impliquant l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris (clitoridectomie) et de son capuchon. Elle est parfois accompagnée de l’ablation des petites lèvres et de la suture des grandes lèvres.
Cette mutilation est illégale dans la plupart des pays du monde. De nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale.
Plus de 125 millions de jeunes filles et de femmes en Afrique et au Moyen-Orient ont été victimes de mutilations sexuelles. Si la tendance actuelle se confirme, quelques 86 millions de jeunes filles à travers le monde risquent de subir des mutilations sexuelles d’ici à 2030.
Les mutilations sexuelles féminines étant une pratique le plus souvent sur des jeunes filles entre la naissance et l’âge de 15 ans; Au Mali, elles concernent encore plus de 85% des femmes âgées de 15 à 49 ans.Pour inverser cette tendance, il faut davantage travailler sur la sensibilisation.
Dangers:
Les mutilations sexuelles féminines peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections, la stérilité, des complications lors de l’accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né.
Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes.
Ensemble, luttons contre cette pratique nuisible.
Ibrahima.M.Dia
Commentaires