Pour améliorer son positionnement dans les instances politiques de décision, le Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques (CCFP) entend élaborer un plan stratégique à partir des acquis de leurs activités de renforcement de capacités. C’est dans cet ordre d’idée que les femmes des partis politiques du Mali s’étaient réunies le lundi 24 novembre 2014 dans le cadre d’un atelier dit de planification stratégique. La cérémonie d’ouverture de cet atelier, présidée par la coordinatrice du CCFP Mme Maiga Oumou Dembélé, s’est déroulée à l’hôtel Salam en présence des représentants des partenaires technique et financier du Cadre que sont l’Institut National Démocratique (NDI), l’USAID et la coopération suisse.
Au terme des deux jours de travaux que durera le présent atelier, le plan sera issu d’une vision affinée et déclinera les grandes lignes de développement à moyen terme du CCFP en tant qu’institution spécifique des femmes des partis politiques. Plus de 10 ans après sa création en 2003, le CCFP souhaite donc mener une réflexion autour de la vision du Cadre et entend se pencher sur les possibilités de renforcer ses actions en faveur de la promotion de la démocratie. Jusqu’ici essentiellement actif autour des problématiques liées à la représentation des femmes dans les postes électifs, le CCFP veut aussi explorer les pistes d’actions possibles au delà du domaine des élections pour promouvoir le dialogue et renforcer le positionnement des femmes comme actrices dans le domaine public.
C’est pour cet objectif que la coordinatrice du CCFP Mme Maiga Oumou Dembélé dira à l’ouverture des travaux que le Cadre ambitionne de devenir dans un avenir proche un acteur incontournable de la démocratie malienne. « J’espère que cette occasion va nous permettre d’aller de l’avant » a t-elle déclaré avant d’inviter les participantes à l’atelier à plus d’implication pour dégager les forces et faiblesses du CCFP en vue de l’élaboration du plan stratégique.
Le Directeur Résident du NDI Mali a quant à lui, fait un détour sur les chiffres pour justifier l’enjeu de la retraite. Ainsi selon lui, avec 14 femmes sur 147 députés que compte l’Assemblée Nationale, cette retraite a sa raison d’être. Dr Badié Hima a ensuite exprimé l’espoir de voir les participantes refixer les ojectifs du CFPP au terme de cette retraite.
André SEGBEDJI/abamako.com