La communauté des Soufis prie pour la paix au Mali

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Publié le mardi 13 septembre 2016 | Le Procès Verbal

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Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Soufi Bilal

Conformément à une tradition établie depuis 20 ans, la communauté musulmane des Soufis du Mali a organisé le vendredi 9 septembre 2016 sa journée de prière en faveur du Mali. Présidée par le Guide Spirituel de la confrérie Soufi, Cheick Soufi Bilal Diallo, la séance de prière a enregistré la présence de plusieurs responsables de la secte et des leaders d’autres confréries venus de différentes localités. Il faut le rappeler, cette prière pour le Mali est organisée tous les 1er vendredi du mois de Tabaski et cela depuis 20 ans.

Compte tenu du contexte sécuritaire que traverse le pays, la communauté a souhaité dédié l’édition 2016 à la « paix et à la stabilité ». Justifiant la raison de l’instauration de cette prière, Soufi Bilal dira qu’avant d’être religieux, les Soufis sont d’abord des patriotes maliens. « Par cette prière, nous volons au secours de nos compatriotes par l’imploration du Maître suprême » a précisé Soufi Bilal Diallo. Pour le guide spirituel, le bon religieux est un patriote avéré, c’est pourquoi il citera les propos du prophète (PSL): « aimer sa patrie relève de la foi ». En plus de l’amour pour la patrie, Cheick Bilal prône l’amour entre les hommes. Selon lui, étant d’une même nation, nous devons accepter de vivre ensemble et mettre de côté les divergences confessionnelles. « Que nous soyons ançar dine, Soufis, Sunnites, Tidjaniya ou Chrétiens, nous cherchons tous le même Dieu, mais par différentes voies. Et ce Dieu que nous adorons tous prône la paix entre ses sujets » a expliqué Soufi Bilal. En ce qui concerne l’accord pour la paix et la réconciliation, Soufi Bilal a lancé un cri de cœur aux acteurs du processus. Il leur demande de faire la paix pour tous ces enfants qui ne vont plus à l’école et ces nombreuses personnes déplacées. Il a, pour terminer, prié Dieu pour le repos de l’âme de nos braves militaires et des simples civils innocents fauchés par la crise.

Abdoulaye Guindo

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