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Négociations sur le coton : Haro sur les subventions pratiquées par les pays développés
Publié le vendredi 28 octobre 2016  |  L’Essor
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Les soutiens internes et les subventions à l’exportation altèrent les prix sur le marché mondial de l’or blanc. Les ministres en charge du Commerce du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad, réunis dans notre capitale, dénoncent cette situation et réclament la fin des pratiques de distorsion

La réunion de la coordination ministérielle sur l’initiative sectorielle en faveur du coton, qui se tient dans notre capitale, s’apprête à adopter la « Déclaration ministérielle de Bamako ». Dans le projet de déclaration qui va sanctionner les travaux de 3 jours de la session ordinaire de coordination du groupe Coton 4 (C4), les ministres en charge du Commerce des 4 pays coauteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad) se disent « fortement préoccupés par les effets de distorsion que provoquent les soutiens internes, les subventions à l’exportation et toutes autres formes de subventions ayant des effets équivalents, accordées au coton par certains membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les ministres du Commerce des 4 pays soulignent les effets de ces pratiques (soutiens internes et subventions à l’exportation) qui altèrent les prix sur le marché mondial du coton, créant par voie de conséquences la paupérisation des millions de populations productrices du coton dans les pays les moins avancés (PMA).
C’est pourquoi les pays africains en général et le groupe C4 en particulier, soulignent « l’importance vitale du coton pour leur économie et les millions de producteurs du continent ». En appui à la demande de suppression des pratiques de distorsions, la Déclaration de Bamako rappelle « les décisions ministérielles adoptées sur le coton le 1er août 2004 à Genève et à Hong Kong en décembre 2005 », lesquelles demandent « un traitement ambitieux, rapide et spécifique » de la question du coton. La déclaration souligne aussi « l’appel de N’Djamena du 16 novembre 2005 et les déclarations subséquentes de Ouagadougou du 20 juin 2006 et du 6 septembre 2007 ainsi que la déclaration ministérielle de Bali du 7 décembre 2013 sur le coton ».
Considérant les conclusions et observations formulées à l’issue des différentes sessions du mécanisme consultatif du directeur général de l’OMC sur le coton à Genève, et notant les résultats de l’étape sur le coton contenus dans la décision du 19 décembre 2015 de la conférence ministérielle de l’OMC, tenue à Nairobi au Kenya, du 15 au 19 décembre 2015, les ministres des 4 pays déclarent prendre acte de ces résultats obtenus, en particulier la décision ministérielle sur le coton proposée par le C4. Ils considèrent ces résultats comme une étape dans les négociations sur le coton et lancent un « appel pressant aux membres de l’OMC, et en particulier aux pays développés qui accordent des soutiens internes et des subventions qui distordent le marché international, à œuvrer à l’avancement des travaux sur le coton en vue d’atteindre les objectifs fixés sur la question vitale du coton ».
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