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CMDID: Un projet tient l’étrier pour les femmes politiques
Publié le vendredi 4 novembre 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par mouhamar
Forum de concertation inter-regionale sur la réconciliation et la réinsertion socio économique des femmes et enfants affectés par les conflits au Mali.
Bamako, le 25 février 2014 au CICB. La salle internationale de presse a abrite ce matin l`ouverture des travaux du Forum de concertation inter-regionale sur la réconciliation et la réinsertion socio économique des femmes et enfants affectés par les conflits au Mali, Sous la présidence du premier ministre Oumar Tatam Ly. Photo: la ministère malien de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme SANGARE Oumou BA
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La question de la promotion du genre est devenue un enjeu mondial depuis plusieurs décennies. En témoigne la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le protocole de Maputo, protocole qui vient aussi en complément à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. L’ensemble de ces textes exige des gouvernements africains l’élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et préconise la mise en place d’une politique d’égalité entre les femmes et les hommes.

De nos jours, bien que le Mali ait ratifié ces différents textes et conventions sur l’égalité entre les hommes et les femmes et que des progrès aient été accomplis, la participation des femmes dans les instances de prises de décision reste encore un défi. Le taux de femmes dans les institutions ou dans les instances décisionnelles au Mali reste bas, elles sont 7 femmes maires sur 703 soit 1%, 418 conseillères communales sur 10 505 (3,9%), 14 femmes députées sur 147 (9,5%). Dans le gouvernement actuel, il y a 18% de femmes soit 6 sur 32 ministres.
Au-delà de cette faible avancée en matière de promotion de l’égalité des sexes, le Mali fait des efforts qu’il convient de souligner. Ainsi, en 2010, une politique nationale genre du Mali a été adoptée et en 2015 la loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, a été votée par l’Assemblée nationale.

Cette loi vise à réduire les inégalités de représentation aussi bien des femmes que des hommes. Elle constitue une étape importante qui a été franchie pour accroître de manière significative le nombre de femmes dans les sphères de décisions de la vie publique.
Accroître la représentation des femmes dans les instances de décisions nominatives et électives est un enjeu stratégique majeur pour le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Fort de ce constat la fondation Centre malien pour le dialogue inter partis et la démocratie (CMDID) a lancé un projet intitulé : «contribuer à une meilleure émergence politique des femmes et des jeunes».

C’était hier au Grand hôtel de Bamako sous la présidence d’un conseiller technique au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Moussa Guindo, en présence du président de la fondation CMDID Moriba Keita. La modération était assurée par le directeur technique de la de la fondation CMDID Moumouni Soumano.

«En effet, le CMDID a choisi d’accompagner depuis quelques années la promotion politique des femmes et des jeunes à travers un axe stratégique d’intervention adopté par l’ensemble des partis politiques membres, explique Moriba Keita. L’adoption de la loi n° 052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives est également une initiative salutaire du gouvernement qui, nous l’espérons, permettra de rehausser le niveau de représentativité des femmes à tous les niveaux mais surtout aux prochaines élections communales du 20 novembre 2016 ».

Le projet : «contribuer à une meilleure émergence politique des femmes et des jeunes» qui vient d’être lancé arrive à un moment où l’égalité femmes-hommes est l’une des conditions de la modernisation de nos systèmes politiques. La participation équilibrée des hommes et des femmes aux instances de prise de décisions est fondamentale pour l’exercice d’une véritable démocratie. C’est une nécessité que les femmes et les hommes partagent, dans leur diversité, et de façon égale, les mêmes chances, les mêmes droits, les mêmes responsabilités», a argumenté Moriba Keita.
Pour sa part, Moussa Guindo a réitéré toute la disponibilité et tout le soutien de son département pour la réussite des actions en faveur de l’égalité des sexes et de la consolidation du processus démocratique.
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