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La communauté Baha’ie prone L’l’égalité entre l’homme et femme
Publié le jeudi 9 mars 2017  |  L’Essor
Journée
© aBamako.com par A S
Journée internationale de la Femme
Bamako, le 09 mars 2017 Les activités marquant la journée ont été présidé par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita au CICB
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En prélude de la Journée internationale de la femme que consacre le 8 mars, la communauté Baha’ie (une religion qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité) de Bamako a organisé le week-end à la Pyramide du souvenir un panel sur le thème : « A ailes égales : le statut de la femme ».
Les différents panelistes étaient Mme Yem Salimata Koné, une éducatrice à la maternelle « les étoiles brillantes », Mme Niaré Fatoumata Keita et Me Seydou Doumbia.
Ils ont apporté des réponses apaisées aux différentes préoccupations de la communauté baha’ie, peu connue du grand public et aux conditions d’existence de la femme, dans notre société.
La pédagogue de la maternelle a débattu du « rôle de la femme dans l’éducation de la société ». A en croire ses explications, ce rôle repose sur trois actes fondamentaux dont la consécration de l’enfant à Dieu. Notre paneliste est convaincue que la femme est la première éducatrice de la société, si l’on considère que la famille est une représentation de la société en miniature. La crainte de Dieu est aussi un acte à assurer. A ce propos, l’éducatrice a relevé que la première notion d’éducation à donner à l’enfant doit reposer sur la crainte de Dieu. Et notre interlocutrice de préciser que lorsque la femme arrivera à poser ces différents actes fondamentaux, l’éducation sera fondée sur une base ferme et solide.
Un autre paneliste, Mme Niaré Fatoumata Keita, a expliqué le rôle de la femme dans la consolidation de la paix. L’implication de la gent féminine dans le processus de paix est essentielle car les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes en période de conflit ou catastrophe.
Pour cette oratrice, le rôle de la femme dans la consolidation de la paix économique et politique dépend de l’intégration du genre. Elle a sollicité une forte coalition des femmes pour la bonne cause.
Dans le débat qu’il a animé sur l’égalité entre homme et femme, Me Seydou Doumbia a précisé que dans la culture malienne, la femme reste sous domination. Il a poussé l’analyse un peu plus loin en faisant des comparaisons avec d’autres sociétés. « Même dans les sociétés les plus avancées, la femme a connu des situations difficiles. Mais beaucoup de changements ont été apportés dans sa vie, notamment le respect de ses droits fondamentaux ».
Sur les enseignes de Abdu’l-Baha (un guide de la communauté concernée) on pouvait lire : « l’humanité accédera au bonheur lorsque la femme et l’homme coordonneront leurs efforts et progresseront sur un pied d’égalité, car chacun est le complément et le compagnon de l’autre ». Une autre enseigne portait cette inscription : « tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas pleinement établie, le développement social de l’humanité ne pourra pas s’accomplir ».
Il ressort également d’un document distribué à la presse que la foi baha’ie a plus de 17 000 corps constitués dans plus de 200 pays indépendants et territoires. Ces communautés vivent comme des familles élargies. Les baha’is viennent de divers pays, groupes ethniques, cultures, professions et classes. Elles trouvent que les principes et les lois qui donnent une forme particulière à la vie de famille baha’ie mènent à l’amour et à l’union.
A.TOURE
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