L’Hôpital du Mali, situé à Yirimadio, en Commune VI du District de Bamako, est envahi par des poussières épaisses dégagées par les usagers de la voie menant du point d’intersection de cet Hôpital à l’Abattoir de Sabalibougou. Le manque de bitume étant à la base de ces poussières. Usagers et personnels de l’Hôpital expriment leurs inquiétudes par rapport à ces poussières censées être source de maladies.
Si la construction de l’Hôpital du Mali à Yirimadio a été saluée par les Habitants de Bamako, force est de constater que cette structure hospitalière fait face à une menace. Il s’agit des poussières dégagées par les usagers de la voie menant de l’intersection dudit hôpital à l’Abattoir de Sabalibougou, situé à quelques mètres de-là. Cette voie non bitumée dégage de poussières immenses qui rendent parfois la circulation difficile voire impossible pour les motocyclistes et piétons. Plus grave, c’est que ces poussières sont déversées sur l’Hôpital du Mali. Chose qui aggrave l’état des patients hospitalisés dans cette structure hospitalière. Usagers et personnel de l’Hôpital attirent l’attention des autorités sur la nécessité de bitumer cette voie. Pour uns et les autres, le bitumage de cette bretelle est une question de sauvetage des vies humaines.
Cet agent de santé de l’hôpital exprime ses inquiétudes en ces termes : «Les poussières constituent de sérieuses menaces à la santé du personnel soignant et constituent un véritable facteur d’aggravation de l’état des patients. La menace est d’autant grave pour les malades de la toux dont la plupart restent à l’air libre dans la cour de l’Hôpital. Non seulement les poussières sont vecteur de certaines maladies, mais aussi elles empêchent le personnel sanitaire à travailler tranquillement. Chose qui aggravent l’état des malades. Pour minimiser le danger, nous souhaitons le bitumage de la route ».
Ce sont les mêmes préoccupations qui hantent Drissa Kanambaye, un Habitant de Sabalibougou. A ce propos, il déplore trois types de menaces. Pour les usagers de la voie, il déplore le cas de la viande de consommation que transportent les bouchers sur les motos et dans les bâchées non couvertes et pour l’hôpital. S’agissant des usagers, les poussières peuvent brouillent la vision des piétons et motocyclistes et causer des cas accidents de la circulation très graves.
Quant aux viandes transportées sans protection, elles peuvent, selon notre interlocuteur, causer des maladies aux consommateurs et, au niveau de l’hôpital, c’est l’aggravation de l’état des patients hospitalisés et du personnel soignant. Au vu de ses conséquences incalculables, les populations riveraines souhaitent le bitumage de cette voie. C’est une question de sauver des vies humaines.
C’est donc une interpellation formulée à l’adresse de Mme le Ministre de l’Equipement et des Infrastructures en faveur de cette voie très fréquentée par les populations. Au vu du besoin pressant en la matière, nous sommes en mesure de dire que ce travail entre dans le Programme d’Urgences Sociales (PPUS) du Président de la République.
Donc, il revient à Soumeylou Boubèye Maïga, Chef du Gouvernement de traduire en actes cette demande sociale des populations riveraines. Car, il y va de la santé des usagers de l’hôpital et de la sécurité des usagers de la voie. Dont acte.