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Pour faire valoir leurs revendications : La synergie des syndicats de la police nationale donne un ultimatum de 48 heures au ministre de la sécurité
Publié le mardi 27 avril 2021  |  Nouvel Horizon
58ème
© aBamako.com par A S
58ème anniversaire de la police nationale
Bamako, le 4 octobre 2018 Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta a présidé les activités de la troisième édition de la Journée nationale de la Police qui fête également son 58ème anniversaire.
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La Synergie des Syndicats de la Police Nationale a tenu un meeting hier lundi 26 avril 2021, au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) de Bamako pour informer l’opinion quant a l’évolution de leur situation concernant leurs diverses revendications.


A l’entame de ses propos le porte-parole, l’adjudant de Police José Kamaté, fera savoir que la situation au sein de la police n’est caché à personne aujourd’hui : ‘‘Les éléments sont frustrés face à la mauvaise volonté de l’administration depuis novembre 2020 à la suite de la signature de notre procès-verbal de conciliation entre les deux (02) parties. On s’était mis d’accord d’aller vers la relecture de nos textes », a-t-il dit.

Il ressort dans son intervention que cela relève entre autres de : « la mauvaise volonté. aujourd’hui, nous syndicats de la police nous ne pouvons pas donner exactement l’état d’avancement dans le processus d’adoption de ces projets de textes. Dans ce texte qu’est-ce que syndicats nous avons demandé, c’est d’aller vers une réorganisation structurelle de notre fonctionnement », a mentionné le porte-parole, l’adjudant de Police José Kamaté. Il a ajouté qu’aujourd’hui la police malienne est caduque et dépassée à l’Etat actuel : « Nous devons aller vers une réorganisation structurelle pour pouvoir offrir un service de qualité à la population malienne. Mais depuis janvier à nos jours rien ne bouge, le ministère de la sécurité ne peut pas nous dire « voilà l’avancement de vos textes ». Et aujourd’hui nous sommes frustrés par rapport à ça » a-t-il dit.

Le deuxième point quant à lui concerne le procès-verbal de conciliation qui est le rappel des fonctionnaires de police aujourd’hui exclus par l’administration policière.

« Les fonctionnaires de police ont introduit une requête au niveau de la section administrative de la cour suprême. Ils ont leur arrêt avec eux. Mais l’administration s’entête à les laisser à la maison, refuse d’exécuter une décision de la justice. Les retraités de la police, nous nous abstenons à les appeler les retraités parce que pour nous depuis l’arrêt de la cour suprême, ils sont fonctionnaires de police à part entière. La cour suprême a ordonné leur rappel, nous demandons à notre administration de les rappeler dans (…)

GAOUSSOU TANGARA

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