Le Samedi 25 septembre 2021, les responsables du mouvement politique Espoir Mali Koura (EMK) ont animé une conférence de presse à l’espace culturel Kandjoura Coulibaly (ex- Kora film) sur l’état de guerre. Lors de cette conférence, le coordonnateur général de EMK Cheick Oumar Sissoko fait une analyse de la situation de guerre dont nous vous livrons le contenu.
Le repli du GSPC de l’Algérie devenu AQMI au nord du Mali en 1999-2000 et la création d’Ansardine devenu aujourd’hui GSIM, du MUJAO et plus tard de la katiba Macina et l’État islamique, les convoitises sur nos ressources naturelles ont permis et engagé une agression contre notre pays. Depuis 2012-2013 la jonction économique, sociale et militaire de ces différents courants avec les séparatistes du MNLA et les réseaux du narcotrafic dans un contexte de faillite de l’État, ont fait des deux tiers de notre territoire, une zone de guerre, de tueries sauvages avec des pratiques qui ont fini par détruire nos valeurs de vivre ensemble et installé l’insécurité dans toutes les régions.
Comme partout ailleurs sur le continent, les pays qui convoitent nos ressources naturelles se précipitent pour venir nous défendre. Ces pompiers pyromanes en 9 ans n’ont pu empêcher que la situation aille de mal en pis.
14.000 personnes de la MINUSMA, 5.000 personnes de BARKHANE n’ont pu arrêter l’embrasement du pays. Le feu de la guerre s’est étendu du nord au centre, du centre au sud et à l’ouest.
Comme le 14 mai 2020, Espoir Mali Koura - EMK a la prétention de proposer une solution de sortie de crise.
Nous sommes le 21 février 1964 : écoutons Modibo Keïta lors d’une conférence de presse, je cite « Nous sommes persuadés que ce qui sera mortel pour l’Afrique, donc pour nous tous, ce sera le développement de l’intervention étrangère. Or nous savons qu’aucun peuple ne peut accepter d’être humilié de se sentir chaque fois sous la domination d’une puissance étrangère, d’un autre peuple. C’est le cas actuel du Congo. Personnellement je dois vous dire que je suis très inquiet de cette situation, non seulement pour le Congo lui-même, mais aussi pour les états voisins, et plus tard pour nous tous ». Fin de situation.
De 1964 à maintenant l’inquiétude de Modibo Keïta comme une prophétie ne fait que se confirmer sur le continent. Après le Congo il y a eu l’Algérie, l’Angola, la Guinée-Bissau, le Rwanda, la Sierra Leone, le Liberia, le Biafra, la Côte d’Ivoire, la Somalie le Soudan, la RCA, la liste est longue. Maintenant le Mali le Burkina et le Niger.
Depuis 2012 la guerre est à nos portes, dans nos murs, dévastatrice. Elle tue nos civils, nos militaires. Elle détruit nos villages, nos biens, nos champs, nos troupeaux, notre économie. Elle ferme nos administrations, nos écoles, nos centres de santé. Elle oblige nos populations démunies, violentées à l’exode et à l’exil. Elle installe la peur. Les autorités du pays et les citadins ne semblent pas se rendre compte de la gravité de la situation. Quelle est-elle ?
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• 12 janvier 2012 le MNLA déclenche une pré-rébellion. La ville de Ménaka, puis celle de Kidal sont attaqués. Bilan : un (1) mort comme en mai 2006.
• Il apparaît clairement que l’Adrar des Ifoghas et les autres parties désertiques du nord du Mali sont investis depuis le début du 3e millénaire par AQMI chassé de l’Algérie et par les narcotrafiquants. Cette occupation a été possible avec le départ des garnisons militaires de ces zones. Cela fut autorisé par l’accord de Tamanrasset 1991, le traité de paix de Bamako 1992, les accords d’Alger 2006 et 2015. L’État a failli en acceptant de libérer des zones frontalières de toute présence militaire.
• Du 18 au 24 janvier 2012, le camp militaire d’Aguel Hoc entre Kidal et Tessalit est attaqué par le MNLA en complicité avec un groupe terroriste Ansardine dirigé par Iyad Ag Ghali, un ancien dirigeant de la rébellion de 1990. Il est originaire de Kidal, se dit djihadiste avec comme exigence l’application de la charia.
• Le matin du 24 janvier 2012, une centaine de militaires du camp d’Aguel Hoc et leur capitaine Sékou Traoré se rendent. Ils sont ligotés, égorgés et éventrés. La communauté internationale ne condamne pas. Alain Juppé ministre des Affaires étrangères de France déclare le 26 janvier 2012 à Europe 1, je cite « Le MNLA est en train d’enregistrer des succès notables sur le terrain » fin de citation. L’Etat malien ne réagit pas !
Le MNLA et Ansardine renforcés par le MUJAO, un autre groupe terroriste attaquent de janvier à avril les villes de Kidal, Gao et Tombouctou.
L’armée malienne sous-équipée, sous informée est débordée. Les 6éme, 7ème et 8éme régions sont totalement occupées. Les infrastructures de l’État sont saccagées, les banques et les pharmacies sont vandalisées. Le patrimoine matériel est endommagé. Les femmes sont violées par le MNLA. La charia est appliquée par les groupes djihadistes (Ansardine, Aqmi et Mujao). Les sanctions tombent. Des mains et des pieds sont coupés. L’adultère est puni, des coups de fouet donnés en public. La burka est devenue obligatoire.
Les fondements démocratiques de la Constitution sont violés bafoués. Après
l’agression, la guerre, l’occupation, la partition du pays est faite avec la proclamation de l’indépendance de l’Azawad le 12 avril 2012. L’État ne bouge toujours pas en dehors de quelques dispositions militaires. Pourquoi?
• Janvier 2013 : l’opération Serval après la délivrance de Konna, occupe Kidal, en fait une enclave interdite à l’armée malienne. Le MNLA qui avait été totalement défait par le MUJAO est reconstitué, réarmé, installé et protégé par l’armée française.
• 2014 : l’état du Mali accepte dans ces conditions de signer incognito un accord de défense et de coopération militaire. La même année au mois de mai, une visite du premier ministre se termine par un affrontement : des préfets, sous-préfets et policiers sont égorgés.
• 2015. L’état du mali signe l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale avec les mouvements rebelles qui occupent Kidal et refusent d’être désarmées. Les
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deux (2) accords ne sont soumis ni au Conseil des Ministres, ni à l’Assemblée
Nationale.
• 2015 : la guerre gagne le centre, désastreuse, inhumaine. Le plateau dogon, Seno-
Bankass, Hombori, Douentza, Niafunké, Tenenkou, Djenné, Léré, Niono, San,
Djabali,, pour les 4ème et 5ème régions ; Banamba, Diéma, Nara pour la 2ème région.
Les 1ère et 3ème régions sont attaquées dans des postes de gendarmerie.
Les forets deviennent des refuges, les villages sont occupés et vidés de leurs habitants.
Le pays entier est en guerre. Il en sera ainsi pendant de longues années encore
comme au Congo, comme le craignait l’illustre Modibo Keïta. Il faut comprendre que la nouvelle géopolitique qui se dessine a en point de mire le Sahara et le Sahel jusqu’àla victoire finale par les puissances occidentales, c’est-à-dire jusqu’à notre
déstabilisation et notre soumission.
Parce que :
1) Les pays occidentaux sont en crise économique, financière, sociale et
environnementale grave. Exemple la France a 2.600 milliards de dettes du capital
financier.
2) Leurs pré carrés et anciennes colonies sont investis par les pays émergents du
BRICS, nouveaux ateliers du monde aux économies plus compétitives.
3) Nos sous-sols regorgent de potentialités en grande quantité (minerais stratégiques,
hydrocarbures, eau...)
4) Nos peuples s’éveillent de plus en plus.
Nous EMK, fidèle à notre appel du 14 mai 2020, et à la lutte de notre peuple, nous avons une fois encore la prétention de venir devant ce peuple et lui demander : une mobilisation générale contre la guerre qui nous détruit, la corruption qui asphyxie notre économie et pour la rupture totale avec le système politique économique social, culturel qui tue le Mali depuis 50 ans.
Comment ?
Ce ne sont pas les 12.000 nouvelles recrues du PAG et les 1.000 heures trimestrielles de patrouilles, soit 11h par jour dans cette immensité du Sahara et du Sahel qui changeront quelque chose. Parce que ce n’est pas une insécurité résiduelle comme le dit le Premier Ministre. Il nous faut occuper le terrain dans chaque village, chaque commune, chaque cercle.
La voie à suivre
Il faut tout d’abord faire la déclaration de l’état de guerre et de légitime défense et réunir les conditions d’organisation d’une armée de métier dans les plus brefs délais. La loi n° 04-051 du 23 novembre 2004 portant Organisation Générale de la Défense Nationale nous y autorise. La légitime défense devient nécessaire, la déclaration de l‘état de guerre incontournable. Elle doit être adressée par le gouvernement au CNT pour approbation. Le président de la transition doit en informer la nation. Les dispositions générales de la défense nationale inscrites dans la loi citée plus haut doivent être prises.
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« Un pays pour exister a besoin d’une armée forte disposant d’hommes valeureux et courageux bien armés et bien nourris » dixit Soumangourou Kanté un des précurseurs de l’armée de métier au 13ème siècle. Nous EMK, avons donc une proposition de sortie de cette situation d’infamie, de déshonneur, de misère de notre peuple.
• Recruter et former 1500 jeunes (soldats- gendarmes, gardes) dans chacun des 49 anciens cercles des 8 anciennes régions et dans le district de Bamako.
• Créer un bataillon militaire de 500 combattants dans chaque cercle où cela n’existe pas.
• Doter les chefs-lieux de commune de brigades d’intervention de 50 militaires.
• Créer avec le restant des soldats, gendarmes et gardes selon leurs fonctions des patrouilles régulières dans les communes à charge de préparer les villageois à l’autodéfense et permettre aux paysans, éleveurs et autres maliens de vaquer à leurs occupations. C’est la protection des vies, des biens et du système de production, de consommation et d’échanges.
Objectifs Après 6 mois de formation et dans la foulée des militaires déjà en place: casser les reins aux terroristes et bandits de toutes sortes dans chaque cercle. Et dans un bel ensemble, ratisser et remonter vers le centre et le nord en laissant une arrière garde pour assurer la sécurité de l’administration, des écoles, des structures de santé, des paysans et de leurs champs, des
éleveurs et de leurs troupeaux, des opérateurs économiques, des villages. En somme des personnes et de leurs biens.
D’autres mesures doivent suivre comme:
✓ Créer un Secrétariat d’Etat à la guerre auprès du ministère de la défense et des anciens combattants avec une cellule des renseignements aériens et du matériel moderne dans l’équipement et l’armement.
✓ Militariser la police
✓ Rappeler les réservistes
✓ Créer des zones de défense comme le stipule la loi
✓ Récupérer l’argent détourné en revisitant la LOPM.
✓ Restructurer temporairement notre économie nationale en économie de guerre pour sauver la patrie en danger
✓ Faire les audits des finances publiques, du foncier, des infrastructures et l’engagement express des procédures judiciaires contre les fauteurs. Les dossiers existent déjà au pôle économique.
✓ Améliorer les conditions de vie des populations pour une plus grande justice sociale
✓ Réduire le train de vie de l’état et les prix des produits de première nécessité
✓ Fournir des céréales
✓ Etablir la confiance entre les citoyens et l’état
✓ Reprendre en main les commandes de notre économie et la transformation des immenses richesses naturelles de notre pays
D
EUXIEME PARTIE
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Tout notre pays vit la guerre avec des tueries des civils et militaires, la destruction des villages
des biens. La préparation de la légitime défense passe par l’organisation de zones de
défense comme le stipule la Loi n° 04-051 du 23 novembre 2004.
Notre pays pour la défense de son territoire est divisé en 8 régions militaires :
- 1ère région militaire de Gao
- 2ème région militaire de Ségou
- 3 ème région militaire de Kati
- 4 ème région militaire de Kayes
- 5 ème région militaire de Tombouctou
- 6 ème région militaire de Sévaré
- 7ème région militaire de Kidal
- 8 ème région militaire de Sikasso
Chaque région militaire est servie par un bataillon militaire et des garnissons militaires.Les forces de défense et de sécurité se composent comme suit :
- Armée de Terre
- Armée de l’Air
- Gendarmerie Nationale
- Garde Nationale
- Génie Militaire
- Direction des Transmissions et des Télécommunications des Armées
- Direction du Matériel, des hydrocarbures et des transports des Armées
- Direction Centrale des Services de Santé des Armées
Elles sont à renforcer et à moderniser.
2.1. DE LA CONSTRUCTION DES CAMPS MILITAIRES
Construction d’un camp militaire =500 millions
49 camps * 500million =24 milliards 500 millions
Les 8 bataillons dont les camps sont déjà construits
Les 500 millions serviront à aménager les camps, à construire ou renforcer les garnisons aux frontières ou à des postes stratégiques.
2.2. DU RECRUTEMENT
Recrutement de 1.500 jeunes dans chaque cercle. Ils seront recrutés dans les communes du cercle. Une fois la guerre finie, ils seront soutenus par l’Etat pour leur insertion dans l’économie. Une agence d’insertion et d’investissement sera créée à cet effet. Prime de recrutement /personne=100.000 F
Tenues et équipements militaires = 900.000 F Soit 1500*1.000 000 = 1milliard 500 millions Total des recrutés =49*1.500=73.500 recrutés
Coût total du recrutement et de l’équipement = 73milliards 500millions
2.3. DES SOLDES DES 1.500 RECRUTES
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Solde des 1.500 recrutés par an et par camp
1.500*200.000*12 = 3 milliards 600 millions
Pour 3 ans = 6 mois de formation ; 12 mois de guerre de ratissage ; 18 mois
d’assainissement et de contrôle des infrastructures.
Solde pour 49 camps en 3 ans = 3 milliards 600 millions x 49 x 3 = 529milliards
200millions
Un nombre total de 5.000 personnes seront toujours au front sur la base d’une rotation de
3mois.
Primes de 300.000 x 5.000 x 12 = 18milliards
Primes totales pour les 3 ans: 18milliard x 3 = 54milliards
Ces fonds seront les fonds de base de l’agence. Ils en seront les actionnaires et les bénéficiaires pour leur insertion avec une dotation de 5 hectares (ha) arables avec titre foncier dans leur cercle. Budget de fonctionnement d’un bataillon
✓ Le budget de fonctionnement d’un bataillon : 150 millions
✓ Le budget total pour les 49 cercles : 150 millions x 49 =
7milliads 450millions
Total de 3ans de guerre : 7milliads 450millions x 3 =
22milliards 350millions
Logistique par cercle
- 10 camions de transport de troupe x 30millions = 300millions
- 20 pick-up de patrouille x 15millions = 300millions
- 100 motos de patrouille x 1million = 100millions
- Total logistique par cercle : 700millions
Total logistique pour les 49 cercles : 34milliards 300millions
2.4. DE LA LOGISTIQUE GENERALE
- Gros porteurs
- Hélico d’attaques et de surveillance Tucano à équiper
- véhicules blindés
- drones de surveillance
- cellule de renseignement aérien
- police militaire
- BRDM 30 viennent d’être réhabilités
- ateliers centraux de Markala
- renseignement dans les 16.000 villages et dans les pays voisins à partir des
ambassades.
Total 1 24milliards 500millions
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Total 2 73milliards 500millions
737milliards
850millions
Total 3 529milliards 200millions
Total 4 54milliards
Total 5 22milliards 350millions
Total 6 34milliards 300millions
3EME PARTIE : ECONOMIE DE GUERRE
La loi n° 04-051 du 23 novembre 2004 portant Organisation Générale de la Défense
Nationale
Article 6 : Ces décrets ont pour effet, dans le cadre des lois existantes, la mise en vigueur immédiate des dispositions qu’il appartient au Gouvernement de préparer et d’adapter à tout moment aux nécessités de la défense.
Ils ouvrent dans tous les cas, au profit du Gouvernement :
a) le droit de requérir les personnes, les biens et services ;
b) le droit de soumettre à contrôle et répartition les ressources en énergie,
matières premières, produits industriels et produits nécessaires au
ravitaillement et à cet effet, d’imposer aux personnes physiques ou morales, en
leurs biens, les sujétions indispensables aux besoins de défense.
3.1. CONSTRUCTION DES BATIMENTS / BTP MALI
Le modèle est donné par les entrepreneurs de chaque cercle qui font en commun le travail avec les matériaux locaux (briques d’argile cuite) : 500millions x 49 = 24milliards 500millions
3.2. HABILLEMENT DES MILITAIRES
Réhabilitation de la COMATEX pour les tenues des Forces Armées et de Sécurité, les tenues des écoles, des hôpitaux, des ouvriers.
3.3. NOURRITURE
OPAM achète les récoltes pour la nourriture de l’armée et le peuple : riz Office du Niger, blé, mil, cultures maraîchères, viande Taxes sur les céréales importées
3.4. SANTE
✓ Réhabilitation de l’UMPP
✓ Promotion de la pharmacopée traditionnelle pour préserver du palu ;
✓ Vaccination des militaires
✓ Priorité aux entreprises pour les marchés publics
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✓ Transports privés empruntés par les militaires en civil
3.4. IMPREVUS
1) Rénovation : 10milliards
✓ Equipements Ateliers centraux de Markala pour l’armement (armes et
munitions)
✓ Experts nationaux et étrangers
✓ Ouvriers
✓ Matériaux
2) Cellule Renseignements Aériens : 10milliards
✓ Equipement de la cellule
✓ Drones de surveillance et d’attaque
✓ Huit (8) drones, soit un (1) par région militaire
✓ Renseignements par satellite/abonnement
3) Espionnage : 10 milliards
14.000 villages (1espion par village)
4) Communication :
✓ Réduction des taris de communications
5) Réduction du train de vie de l’Etat :
✓ Audits
6) Actions sociales : 100 milliards
✓ Dons de riz, mil, sucre, lait, sel, aliment-bétail, engrais
✓ Baisse des prix
7) Agence d’investissement d’’insertion des recrutés
✓ Cet investissement est déjà pris en compte dans le total général du budget
✓ Au recrutement, un contrat sera établi avec un dossier (3ha + matériel
agricole+ investissement)
TOTAL FINAL : 130milliards + 737milliards 850millions =
867milliards 850millions
4EME PARTIE
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La guerre contre les terroristes et autres mercenaires camouflés dans une coalition « djihadistes », séparatistes et narcotrafiquants se fera en deux phases.
Première phase : une guerre éclair de 6 à 12 mois
Deuxième phase : une guerre d’éradication de l’insécurité et de la précarité sociale Troisième phase : la condition de réussite : savoir et pouvoir sortir de la situation économique
et militaire que nous impose l’Occident.
1) La guerre éclair de 6 à 12 mois
Une offensive doit être engagée dans chaque commune contre les terroristes pour leur briser les reins. Procéder ensuite à un ratissage du Sud au centre et au nord, de l’Ouest au centre et au nord dans une coordination entre les zones de défense.
Assurer toujours les arrières en tenant compte de l’état de dispersion des ennemis sur la totalité de notre territoire d’une part, et d’autre part le caractère asymétrique de la guerre
qu’ils mènent. Une guerre éclair nécessite des troupes aguerries, mais aussi et surtout de la logistique et des armes modernes (l’aviation, les blindés, un réseau de renseignement efficace). Pour,cette guerre, nous devons avoir le courage de :
A - Nous préparer nous-mêmes en réunissant les conditions de recrutement,
d’organisation des zones de défense, d’occupation du territoire national et de financement des moyens militaires et infrastructurels (voir dossier)
B - Signer un accord avec tout pays respectant notre souveraineté et acceptant les exigences de notre programme de développement. Cependant deux partenaires stratégiques se dégagent.
b-1 L’Algérie :
Avec qui nous partageons 1.376 km de frontières, des relations historiques, politiques et économiques. Elle a les moyens militaires et l’expérience de la lutte antiterroriste.
Pendant 10 ans elle a combattu AQMI, le parrain de tous les courants de terrorisme et de narcotrafic. Elle a des intérêts importants à protéger en Algérie et au Mali.
b-2 La Russie:
Qui est le partenaire traditionnel de l’armée malienne. Beaucoup d’officiers y ont été formés.
Elle est une puissance militaire qui peut dans une coopération mutuellement avantageuse, nous aider à avoir une armée de métier bien équipée avec la viabilisation des ateliers centraux de Markala pour la fabrication des armes et des munitions
2) La guerre d’éradication de l’insécurité et de la précarité sociale
Elle sera militaire, sécuritaire, politique, économique et socioculturel sur une période de 3 à 10 ans avec un effectif militaire réduit. La majorité des recrutés sera versé dans la production dans un programme assuré par une agence d’insertion et d’assurance-vie qui sera créée à cet effet. Pour cette guerre nous devons :
- avoir notre programme de développement
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- signer un accord de coopération principalement avec :
L’Algérie :
Elle est fortement impliquée dans la recherche pétrolière sur les blocs 1, 2, 3 et 4 de Taoudenit. Elle opère sur le bloc 20 qui est passé de 40.000 à 113.000 km2
. Mais, d’autres raisons nous confortent dans ce choix :
- la proximité de nos blocs pétroliers avec les infrastructures pétrolières et gazières algériennes
- les mêmes inquiétudes que nous sur la sécurisation de nos ressources naturelles
- l’influence économique de l’Algérie sur les régions du Nord et sur la question de l’accord d’Alger fait qu’elle est un partenaire idéal pour la sécurisation et le
développement des 2 pays.
La Russie :
Sur le plan diplomatique, elle peut faire usage de son droit de veto aux Nations Unies pour nous défendre. Sur le plan militaire elle peut continuer à nous assurer la modernisation de notre armée. La convoitise de nos immenses ressources naturelles sera permanente et grosse de plusieurs agressions. La Russie peut être intéressée par une coopération économique.
La Chine :
Elle dispose de ressources financières énormes, des technologies avancées dans les domaines du réarmement économique et scientifique du Mali. Nous avons des ressources naturelles nécessaires à la forte croissance chinoise comme le fer, la bauxite, le manganèse dans les première et deuxième régions qui ont fortement besoin d’infrastructures (le chemin de fer, les routes, les industries de transformation de nos ressources, les barrages hydroélectriques pour l’agriculture, l’énergie des industries, EDM et nos structures de recherche).
Voir les cartes des ressources naturelles et des bouquets miniers que nous pouvons proposer à nos partenaires dans une coopération mutuellement avantageuse sous l’autorité
du peuple souverain.