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L’Essor N° 17667 du 2/5/2014

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Fête internationale du travail: LA CSTM plaide une promotion du travail décent
Publié le vendredi 2 mai 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par Dia
Economie: Cérémonie officielle de lancement de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale"
Bamako, le 31 octobre 2013 au CICB. Le Ministre de la Fonction Publique du Mali, M. Moussa Bocar DIARRA a présidé la cérémonie de lancement officielle de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale".Photo: Le Sécretaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), M. Hamadoun Amion Guindo.


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La Confédération insiste sur une sécurité accrue et multiforme des travailleurs. Les autorités en ont pris acte .Notre pays à l’instar de la communauté internationale a célébré hier le 128ème anniversaire de la fête internationale du Travail. Le Comité exécutif national de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a choisi de fêter l’événement sous la forme d’une conférence-débat organisée à son siège sise au quartier du Fleuve. Trois ministres représentaient le gouvernement, Hamadoun Konaté ( Solidarité, Action Humanitaire et Reconstruction du Nord), Ousmane Koné (Santé et Hygiène Publique) et Mamadou Frankaly Kéita (Energie). « Emploi et justice sociale » était le thème traité par Cessé Goumané, administrateur du travail et de la sécurité sociale.

Pour le conférencier, il existe trois catégories d’emplois : ceux salariés, ceux non salariés et le sous-emploi. Cessé Goumané s’est ensuite attaché à définir le concept de travail décent, apparu pour la première fois en 1999 dans le rapport présenté par le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT) lors de la 87ème session de la Conférence internationale du travail.

Dans ce rapport, la notion de « travail décent » repose sur quatre piliers : l’emploi, la protection sociale, les droits des travailleurs et le dialogue social. Le travail décent, précisera l’administrateur du travail et de la sécurité sociale, ne s’applique pas seulement aux travailleurs de l’économie formelle, il vaut aussi pour les salariés en situation informelle et aux personnes travaillant à leur propre compte ou à domicile. En tant qu’activité, le travail décent se caractérise par un emploi convenable, une protection sociale, la liberté de travailler, la liberté d’embaucher et la pratique du dialogue social. Il inclut également la possibilité d’accéder à un emploi, à une rémunération (en espèces et en nature), appropriée, à la sécurité au travail et à des conditions de travail salubres.

Quant à la justice sociale, le conférencier, Cessé Goumané l’a définie comme l’ensemble des règles et mécanismes institués pour une meilleure application légale de la législation de travail. L’administrateur du travail et de la sécurité sociale a par ailleurs rappelé que dans notre pays plusieurs actions et politiques telles que la politique nationale de l’emploi ont été élaborées et menées pour prendre compte et gérer ces questions d’emploi, du travail décent et de la justice sociale. En tant que partenaire social, les syndicats peuvent à travers un dialogue social franc, juste et équitable pleinement jouer leur rôle depuis la conception des politiques jusqu’à leur mise en œuvre dans les entreprises et établissements.

Prenant à son tour la parole, le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali a indiqué qu’après deux années de pause (2012-2013) pour des raisons de crise sociopolitique, sécuritaire et économique durement et solidairement vécue, la CSTM a estimé de s’attaquer à ce qu’il a identifié comme les racines du mal et de la crise. Ces racines sont la crise générale de l’emploi (celui des jeunes et des femmes en particulier), le déni de justice sociale et le non respect des libertés, surtout syndicales. Hammadoun Amion Guindo a par ailleurs précisé que c’est pour cette raison que son organisation a placé cette année la célébration de la fête du Travail sous le signe de la « Problématique de la création, de la promotion de l’emploi et du travail décent face à la question de la cohésion sociale ».

LES PRÉOCCUPATIONS PRISES EN COMPTE. Le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, après un vibrant hommage à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs de notre pays et du monde entier a ensuite tenu à saluer la mémoire aussi bien de tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’avènement de cette journée internationale du travail que celle des militaires français, maliens, tchadiens et de la MISUSMA tombés sur le champ de l’honneur au Nord de notre pays. Rappelant que la journée internationale du travail est célébrée quelques jours après la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre, Moussa Mara à l’Assemblée Nationale, le ministre, Hamadoun Konaté a rappelé que cette déclaration prenait en compte toutes les préoccupations soulevées par le secrétaire général de la CSTM et impose au gouvernement un sursaut national. Ce sursaut doit concerner aussi les travailleurs et les syndicats.syndicats.

Prenant acte des inquiétudes formulées par la CSTM, Hamadoun Konaté a réitéré l’attachement du gouvernement à faire respecter la liberté syndicale et a souhaité voir le syndicalisme malien inscrire son action dans la ligne de la reconstruction. Le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du nord a par ailleurs déclaré que le président de la République et son Premier ministre sont décidés à tout mettre en œuvre pour que notre pays ne retombe plus dans la situation qu’il a connue. Parmi les chantiers ouverts à cet effet par le gouvernement, a annoncé le ministre, Konaté, figurent notamment la relecture de la prévoyance sociale, l’appui renforcé à ’emploi des jeunes, la reconstruction du Nord de notre pays et la relecture de notre Constitution.

S. Y. WAGUÉ

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