Indignés par le népotisme ambiant à l’Assemblée nationale, des députés entendent tout mettre en œuvre pour aboutir à la destitution du président de l’Assemblée nationale, accusé de tous les péchés d’Israël.
Issus du parti au pouvoir, de la majorité présidentielle et de l’opposition, ces élus du peuple accusent, ouvertement, l’honorable Issiaka Sidibé, député élu à Koulikoro et non moins président de l’Assemblée nationale de fautes graves, commises dans l’exercice de ses fonctions. Notamment, l’attribution, de gré à gré, de certains marchés de l’hémicycle à sa fille, épouse d’un autre député, Karim Keïta, fils du Chef de l’Etat.
Dans une lettre confidentielle, adressée au président de la République, l’honorable Ahmada Soukouna, député-Adema élu à Yélimané et, de surcroît, quatrième vice-président de l’Assemblée nationale, aurait informé le président de la République des pratiques, jugées peu orthodoxes, au sein de l’hémicycle.
Selon nos informations, l’honorable Soukouna dénonce, dans sa correspondance, la mauvaise des fonds, dits de souveraineté. Estimés à 25 millions CFA, ils seraient entourés d’une opacité totale. S’y ajoute l’attribution, dit-on de gré à gré, du marché des tapis, moquettes, rideaux et autres meubles à sa fille, épouse de Karim Keïta, président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale et fils adoré du président de la République. Mais aussi, d’autres pratiques, jugées indignes de son rang.
C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, que des députés du RPM, de l’Adema et de l’APM sollicitent la destitution du président de l’Assemblée nationale. Qui, selon eux, aurait perdu tout crédit, non seulement, auprés des députés de son parti, le RPM ; mais aussi, auprès des autres partis politiques qui « ne veulent plus le sentir à l’Assemblée nationale ». Auparavant, ils demandent que toute la lumière soit faite sur le marché attribué, illégalement, par Issiaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale à sa fille, épouse de Karim Keïta, fils du président de la République et président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale.
Nous y reviendrons !
Oumar Babi
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