Le mouvement « Malien Je suis, Mon pays je construis » reste soudé au Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, et aux Forces armées et de sécurité maliennes, et invite le vaillant Peuple malien à se mobiliser contre les « calamiteuses campagnes de dénigrement et de déstabilisation par deux journalistes d’Europe 1 ».
A travers une conférence de presse qu’il animée, le samedi 3 février 2018, à la Maison de la presse, le Président du mouvement « Malien Je suis, Mon pays je construis », Alpha Cissé, accompagné de ses camarades Siaka Diarra et Sidy Aly Ould Bagnia, a eu à réagir face « à la campagne de dénigrement et de déstabilisation du Mali par certains médias étrangers », campagne qu’il qualifia d’ «acharnement médiatique». Il a réitéré le soutien total de son mouvement aux « forces armées et de sécurité maliennes».
Après avoir indiqué le but du mouvement, qui est de « rassembler les Maliens de tout bord sans distinction aucune et défendre les valeurs républicaines dans la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale », Alpha Cissé a fait comprendre qu’il ne sera possible que le Mali soit construit sans et par les Maliens eux-mêmes d’abord. Cela, même si au prix de sang de ses fils.
«Le Mali traverse une crise multidimensionnelle très difficile et nous n’avons pas besoin d’une campagne de dénigrement et de déstabilisation de notre chère patrie. Et nous n’avons surtout pas besoin de division, de contrevérités, de critiques des médias étrangers très souvent dans un langage ironique, dépourvu de toute courtoisie et peu respectueux envers nos plus hautes autorités et envers le Mali. Nous n’avons pas à recevoir de leçons des journalistes malveillants d’Europe1. Nous avons assez de journalistes compétents, valables et capables de critiquer et même de conseiller nos autorités dans le respect des règles de l’art », a-t-il déclaré.
Selon Cissé, « ces deux journalistes plaisantins, qui prennent des vessies pour des lanternes », ont lamentablement échoué ; car, ce qu’ils croyaient faire savoir au Mali ne sont que des mensonges, des contre-vérités, des illusions. D’autant plus que « le Mali reste et restera un et indivisible ».
Aux compatriotes maliens, il leur suggère de dépassionner le débat et de sortir un moment de la politique avant les échéances électorales, tout en pensant au Mali. Aussi, il suggère d’éviter de tomber dans la division, la destruction et la haine, et arrêter de n’aimer le Mali que du bout des lèvres.
Il a conseillé d’éviter des publications discourtoises, immorales et attentatoires sur les réseaux sociaux, surtout Facebook, et de mettre fin aux attaques contre la première Institution de la République qu’incarne le Président de la République. Ces conseils s’étendent aux images des corps habillés tombés sur le champ de l’honneur, souvent postées sur les réseaux sociaux. Alors que ce sont de « valeureux hommes et femmes qui se battent, âmes et corps, difficilement, de jour comme de nuit, afin de restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ». Car, cela peut les démoraliser et les déstabiliser.
« Ces hommes et ces femmes se battent constamment contre des groupes armés, des jihadistes, des narco trafiquants et, souvent, contre nous-mêmes. Encourageons-les, supportons-les, aidons-les », a-t-il conseillé. Avant de marteler : « Nous restons mobilisés derrière nos FAMA, et nous soutenons aujourd’hui nos forces armées et de sécurité plus qu’hier et moins que demain ».
Par ailleurs, il a appelé au sursaut national pour opposer un niet au dénigrement du Mali, aux attaques contre la Président IBK. A ses dires, le conférencier compte effectuer un déplacement à Paris pour répondre aux deux journalistes d’Europe1.
De son côté, son camarade Sidy Aly Ould Bagnia, non moins Président du Conseil national de la jeunesse de Taoudéni, prendra son bâton de pèlerin pour conscientiser les esprits de l’intérieur du pays.
« Il n’est pas facile de reconstruire, il faut de la solidarité. Faisons tout pour faire taire les ennemis du pays. Il faut défendre la République. L’armée monte en puissance et nous devons les soutenir », a souhaité Ould.
Mais, il a été souhaité que les autorités maliennes accordent plus d’importance aux médias nationaux.