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Suspension du président de la CAF : Un message fort aux violeurs de textes de la trempe de Bavieux
Publié le mardi 24 novembre 2020  |  aBamako.com
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© aBamako.com par AS
Passation de service à la FEMAFOOT
Le Comité de Normalisation a passé le témoin au nouveau Comité Exécutif de la FEMAFOOT dirigé par Mamoutou Touré dit Bavieux, le lundi 09 Septembre 2019.
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La mauvaise nouvelle tombée hier selon laquelle Ahmad Ahmad, le président de la Confédération Africaine de Football est suspendu par la FIFA, doit avoir des échos du côté de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT) d’où se dégage depuis des lustres déjà une odeur de mauvaise gestion. Si un coup de massue a pu être assené au mastodonte président de la confédération continentale pour violation de textes, ce n’est pas un petit président d’une fédération nationale qui échappera à la rigueur de la FIFA.

Les jours de Mamoutou Touré dit Bavieux sont-ils comptés à la tête de la FEMAFOOT ? Difficile pour l’heure de répondre par l’affirmative mais le moins que l’on puisse dire est que l’actuel président de la maison du football malien est un exemple typique de fautif à épingler. Ce n’est un secret pour personne que les chefs d’accusation pour lesquels la faitière du football mondial a fini par avoir le scalp du malgache Ahmad Ahmad, trouvent quasiment tous du reflet chez Bavieux.

En effet, d’après la FIFA, Ahmad Ahmad est coupable d’avoir violé l’art. 15 (Devoir de loyauté), art. 20 (Offrir et accepter des cadeaux ou autres avantages) et art. 25 (Abus de position) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de l’édition 2018. C’est les mêmes sons de cloche qui retentissent à la FEMAFOOT où la violation des textes est monnaie courante et passe comme une lettre à la poste au nez et à la barbe d’une hiérarchie abonnée à la médiocrité.

L’illustration parfaite de l’abus de position par exemple, notoire chez Bavieux est le lamentable fait selon lequel il a choisi de mettre en place des simulacres de certaines commissions en lieu et place de leur élection via une assemblée générale. Cette Assemblée générale n’a jusqu’ici pas eu droit de cité. Bavieux a plutôt opté pour la nomination unilatérale des individus acquis à sa cause ; des marionnettes censées combler le vide de véritables commissions d’Ethique et de discipline devant homologuer les matchs du championnat. Point donc besoin de préciser qu’aucun match du championnat n’a connu d’homologation en bonne et due forme conformément aux textes qui régissent la FEMAFOOT. Autre forme de violation de textes dont le sulfureux président de la fédération malienne de football fait preuve, est la rémunération des membres qu’il a nommés pour siéger dans ses illégitimes commissions. Alors que les textes interdisent toute forme de salaire aux occupants des commissions légalement constituées, les lèche-cul de ‘’Sa majesté Bavieux’’ disposent chacun des émoluments mensuels définis selon des critères propres au chef de la famille foot de notre pays. Faute de budget qui devrait normalement être voté à l’assemblée générale, l’argent du contribuable malien alloué au football malien, est donc délibérément utilisé pour assouvir des soifs individuelles et des ambitions démesurées de ‘’Son Altesse’’ Mamoutou Touré.

Si les requêtes jusqu’ici formulées et adressées au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) par le Collectif des Clubs et Ligues majoritaires du football malien au sujet des dérives de Bavieux, n’ont rien donné, force est de constater qu’avec la suspension infligée hier pour 5 ans au président de la CAF doit sonner comme un avertissement de taille aux dirigeants véreux, fossoyeurs de nos sports roi. Le vent de l’impunité a peut-être ainsi cessé de souffler. Vivement, que celui des sanctions ayant emporté le président Ahmad Ahmad, souffle sur les fédérations nationales en général et sur la FEMAFOOT en particulier.

André SEGBEDJI/abamako.com
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