Fin de la 22è quinzaine de l’environnement : À la découverte de la Grande muraille verte.

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Publié le jeudi 17 juin 2021 | aBamako.com

© aBamako.com par Momo
Le Fleuve Niger appelé “Fleuve Djoliba” au Mali

Lancée le 4 juin dernier dans les locaux de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) à Bamako, la 22è édition de la Quinzaine de l'environnement a connu son épilogue ce jeudi 17 juin 2021. En prélude à cet apothéose, les responsables de l'Agence nationale de la Grande muraille verte (ANGMV) étaient face à la presse le mercredi 16 juin 2021. Objectif, présenter leur structure aux médias de la place.

A la baguette de cette présentation M. Toumany Diallo, le directeur de la structure. À ses dires, la Grande muraille verte a été créée, à l'initiative de 11 pays du Sahel. Objectif : faire face aux grands défis de la désertification du Sahara vers le Sud et dans le Sahel. Conçue en 2005 l'initiative a été lancée en 2007 dans le cadre de la gestion durable des ressources naturelles et précieuses, telles que l'eau et les terres arables ont été acquises pour la stabilité et la résilience au Sahel.

En termes de perspective, l'ANGMV dira son directeur, vise, d'ici l'horizon 2025, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice et inclusive. Celle-ci consiste à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, les changements climatiques, mais aussi la conservation de la diversité biologique et l'amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux.
Sa finalité est de reverdir le Mali, contribuer durablement à la sécurité alimentaire et à la résilience des populations et du cheptel. Il s'agit en clair d'améliorer les moyens de subsistance des communautés locales de la zone sahélo-saharienne à travers une gestion saine de la biodiversité, la valorisation des ressources naturelles existantes, la lutte contre la désertification et la pauvreté

La présentation faite de l’ANGMV fait aussi état d’un certain nombre de défis auquel la structure fait face. Il s’agit entre autres de la faible mobilisation et l'organisation des acteurs autour de la Grande muraille verte au Mali, l'implication du secteur privé dans le financement, l'organisation au Mali de la conférence tournante des chefs d'État des pays membres de la GMV. À ces défis s'ajoutent le déficit en personnel qualifié, la faible capacité technique et organisationnelle des acteurs de la mise en œuvre de la GMV et l'insuffisance en matériels et équipements.

André SEGBEDJI

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