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Crise à l’URD : le Camp Gouagnon Coulibaly demande à la femme et aux enfants de Soumaïla Cissé de s’écarter des querelles internes
Publié le jeudi 19 janvier 2023  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Racine Thiam
Bamako, le 09 novembre 2016 Racine Thiam a tenu son 6eme Rendez-vous avec Koulouba a la maison de la presse
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Dans une déclaration, dont aBamako.com a reçu copie, le Camp Gouagnon Coulibaly danslacrise à l'Union pour la République et la démocratie (URD) demande avec insistance à Mme CISSE Assitan TRAORE et aux enfants CISSE de se mettre à l'écart des querelles pour le respect de la volonté de feu Soumaïla CISSE, ex-leader de ladite formation politique.
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Déclaration de l'URD, suite à la conférence dite de presse organisée par le 1er vice-président du parti, le professeur Salikou SANOGO

Le Bureau Exécutif National (BEN) de l'URD a suivi à travers les médias et sur les réseaux sociaux une prétendue conférence de presse. Cette conférence aux allures

d'un meeting politique s'est tenue le samedi 07 janvier 2023. Ladite conférence cache à peine la panique qui s'est installée dans le camp du professeur Salikou SANOGO, débouté à maintes reprises par la justice. Rarement une conférence politique ne s'est déroulée avec autant d'invectives et d'acrimonies que rien ne saurait justifier si ce n'est une malveillante volonté de tronquer la vérité et de semer la confusion dans l'esprit des militants résolument tournés vers les enjeux et défis qui se posent à notre Pays, le MALI.

Au moment où l'URD, sous la haute direction de son Président, l'Honorable Gouagnon COULIBALY, s'emploie à chercher les voies et moyens visant à apaiser les esprits, à préserver la cohésion et l'unité, quelques camarades, se livrent, sans aucune retenue et avec une discourtoisie déconcertante, à des déclarations aussi haineuses.

Ces déclarations sont d'autant plus incompréhensibles qu'elles interviennent moins d'une semaine après des rencontres avec le professeur Salikou SANOGO, M. Ibrahima N'Diaye dit Iba et Mme CISSÉ Assitan TRAORE. Ces rencontres furent initiées à travers une Commission de réconciliation et Cohésion du Parti mise en place par décision n"001/1CE/P-BEN-URD du 28 novembre 2022 par le bureau national.

L'URD est particulièrement indignée par la violence verbale gratuite dont le Président du Parti et les camarades Mamadou Igor DIARRA et Boubou CISSÉ ont fait l'objet tout au long de la conférence.

Au cours de ce show médiatique, beaucoup de contre-vérités ont été distillées concernant l'adhésion des camarades Mamadou Igor DIARRA et Boubou CISSÉ à I'URD. Il en est de même pour l'appel à candidature à l'élection présidentielle qui était programmée pour février 2022. C'est bien l'attitude du 1er vice-président qui a été à la base de l'organisation du 1er congrès extraordinaire du Parti, ainsi que le feuilleton judiciaire qui s'en est suivi.

II importe donc d'apporter des clarifications et des précisions sur les différents points sus mentionnés afin de rétablir la vérité factuelle ;

1. De l'adhésion des camarades Mamadou Igor DIARRA et Dr Boubou CISSÉ au parti :

L'URD, parti ouvert dont l'emblème est une poignée de mains, s'est toujours montrée accueillante en suscitant et encourageant l'arrivée de tout citoyen qui en exprime la volonté.

C'est ainsi que M. Mamadou Igor DIARRA et Dr Boubou CISSÉ ont été accueillis et intégrés dans le parti, comme tant d'autres le furent précédemment.

À titre de rappel et pour rétablir la vérité historique, c'est bien le Professeur Salikou SANOGO, 1 vice-président, assurant, à l'époque, l'intérim du Président du Parti qui a supervisé et signé les documents afférents à la fusion absorption du parti MALI En

Action (MEA) de M. Mamadou Igor DIARRA.

Le Mali entier a pu voir le Professeur Salikou SANOGO faire le déplacement jusqu'à Markala pour saluer et se réjouir de l'adhésion de M. Mamadou Igor DIARRA à l'URD.

Le Mali entier a pu également voir le même Professeur Salikou SANOGO, accompagné de certains cadres du parti aux côtés du Dr Boubou CISSE, à l'occasion de la conférence régionale de Mopti, tenue le 07 Août 2021, lorsqu'il souhaitait la cordiale bienvenue à celui qu'il appelle "mon fils".

À l'époque, nombreuses étaient les formations politiques qui avaient souhaité l'adhésion de ces deux éminents cadres en leurs seins.

Dès lors, qu'est ce qui peut justifier le discours au vitriol et le sectarisme contre ces deux personnalités connues de la scène publique malienne, à travers ces propos insoutenables, je cite << C'est pourquoi ceux qui ont adhéré à l'URD dans l'espoir de nous dévier de ce chemin que nous avons pris sous le leadership de feus Soumaila CISSE et Younoussi TOURE doivent se résoudre à accepter qu'ils sont indésirables chez nous... >> Fin de citation.

L'URD condamne ces propos sectaires qui ne reflètent nullement la culture de
tolérance et d'hospitalité qui caractérise notre parti.

Le Mali entier fut témoin aussi de l'instrumentalisation cynique de la mémoire et de la famille de feu Soumaila CISSÉ dont la seule présence de la veuve Mme CISSÉ Assitan TRAORÉ et du fils cadet à la conférence a servi de prétexte pour justifier toutes les impostures.

C'est tout simplement inacceptable!

La sagesse et la décence commandent que la volonté, maintes fois exprimée dans tous les espaces publics et médiatiques par feu Soumaila CISSÉ de mettre sa famille biologique en dehors de ses activités politiques et professionnelles, soit respectée.

À cet égard, ceux qui prétendent être les seuls amis et héritiers du regretté président Soumaila se trompent énormément et tentent désespérément de tromper l'opinion nationale et internationale.

Pour le respect de la volonté de feu Soumaila CISSE, le parti demande avec insistance à Madame CISSE Assitan TRAORE et aux enfants CISSE de se mettre à l'écart des querelles internes au sein du parti qui, plus que jamais, reste un patrimoine commun de tous les militants.

2. De l'appel à candidatures:

La jurisprudence constante et la culture démocratique au sein de l'URD ont toujours consisté à saisir les sections du parti, garantes de la légitimité incontestable, afin qu'elles choisissent le militant capable d'être le porte étendard du parti à l'élection présidentielle.

Aux mépris de multiples conseils de certains cadres bien avisés du parti, le professeur Salikou SANOGO, 1er vice-président, assurant à l'époque, l'intérim du Président, se lança dans le processus prématuré du choix du candidat de l'URD, en adressant une correspondance en date du 23 Août 2021 invitant les sections à recueillir et à transmettre au BEN les éventuelles candidatures du parti à élection présidentielle de 2022.

C'est ainsi que les sections, comme sous les présidences de feus Younoussi TOURÉ et Soumaîla CISSÉ, ont répondu en indiquant la ou les personnalités qu'elles souhaiteraient voir investies candidat de l'URD. Neuf cadres ont fait acte de candidature et ont été différemment, désignés par les sections.

En vérité, la manipulation grotesque visait à imposer au peuple URD un candidat dépourvu de pré requis pour ce faire.

3. Du 1 congrès extraordinaire du parti :

Face aux dysfonctionnements et incertitudes congénitalement liés à l'intérim et au regard de la mollesse du leadership incarné par le Professeur Salikou SANOGO, quelques membres du BEN, soucieux de l'affirmation et de la présence de l'URD sur l'échiquier politique national après le décès subit de son Président, ont réuni plus de deux tiers des membres du BEN et cela à l'issue d'un processus régulier et transparent acté par voie d'huissier, et en application de l'article 58 des statuts, ont appelé à la tenue d'un congrès extraordinaire en vue d'élire un président en remplacement du regretté Soumaila CISSÉ.

Il était loisible à celui qui assurait l'intérim du Président d'être candidat au poste de présidence laissé vacant.

Il est important de rappeler, que contrairement aux allégations du professeur Salikou SANOGO, il ne fit rien pour empêcher les chicanes dont il a d'ailleurs contribué à la survenance lorsqu'il empêcha, autoritairement, de soumettre au vote des délégués de la 10ème conférence nationale, une motion appelant à un congrès extraordinaire. Pire, il a tenté par voie judiciaire à travers un jugement en référé au tribunal de grande instance de la commune 5 du district de Bamako, d'empêcher la tenue du congrès extraordinaire.

Malheusement pour lui et les siens, ils furent déboutés et le congrès, instance suprême du parti, s'est réuni le 16 janvier 2022 au Palais de la culture, Amadou Hampathe Ba. C'est ce congrès qui a porté l'honorable Gouagnon COULIBALY, Président, à l'unanimité des 1 110 délégués présents sur 1421 attendus, avec la participation de 54 sections sur 55 de l'intérieur et 24 sections sur 39 de l'extérieur malgré l'embargo sur le Mali.

L'organisation de ce congrès statutaire servira de matière pour le professeur Salikou SANOGO et les membres de son camp pour engager le parti dans un marathon judiciaire sans précédent.

4. Du feuilleton judiciaire:

Contrairement aux allégations mensongères, c'est bien le Professeur Salikou SANOGO qui a bel et bien ouvert la séquence des procès, pour une première fois dans l'histoire de notre formation politique, à travers la saisine du juge des référés du tribunal de première instance de la commune 5 du District de Bamako aux fins d'interdire le 1er congrès extraordinaire au motif que sa tenue préjudicierait à l'ordre public.

Malheureusement pour eux, cette assignation n'a pas prospéré car le juge des référés, eu égard aux faits qui lui avaient été soumis, a déclaré qu'il n'y avait pas matière à référer, dans une décision en date du 14 janvier 2022. Le congrès s'est tenu dans une atmosphère conviviale et de fête démocratique du Parti.

Suivant la logique d'un agenda préconçu, le camp des anti-congrès extraordinaire a contesté sa validité et a refusé le passage de témoin qui devrait logiquement suivre.

C'est sur ces entrefaites que, le Président élu, l'honorable Gouagnon COULIBALY a, légitimement, saisi le Tribunal aux fins de confirmation de son élection.

Le Tribunal, dans un jugement numéro 130 du 04 avril 2022, a confirmé la validité du congrès ainsi que la légitimité de ladite élection.

Ce jugement, frappé d'appel par les soins du professeur Salikou SANOGO, fut confirmé dans toutes ses dispositions par la Cour d'Appel de Bamako en son audience du 07 septembre 2022.

L'obstination curieuse du Professeur Salikou SANOGO à ne pas exécuter les décisions de justice, donc à ne pas passer le témoin au Président élu a conduit celui-ci à saisir de nouveau le Tribunal d'une demande d'exécution forcée. Entre temps, le professeur Salikou SANOGO avait fait cadenasser les portes du siège du parti.

Cette exécution forcée, ordonnée par la justice, a permis au président élu, l'honorable Gouagnon COULIBALY de s'installer officiellement au siège pour gérer et administrer le Parti.

C'est pourquoi le professeur Salikou SANOGO et son homme à tout faire ont bien paru ridicules lorsque qu'ils affirment avec ironie et malhonnêteté intellectuelle je cite << de mémoire d'homme politique, je ne connais pas une seule formation.

politique en République du MALI dont le Président a été installé par la force publique en brisant les serrures des portes du siège dudit parti. Cette attitude inconcevable a jeté du discrédit sur notre parti >>

Parallèlement et dans un dessein ignominieux, le professeur Salikou SANOGO et Monsieur Daouda TOURE, secrétaire général du parti ont porté plainte en faux et usage de faux (donc au pénal) contre des camarades, une première dans l'histoire politique du Mali.

L'URD réitère sa confiance en la justice du MALI, s'étonne et condamne les propos et attitudes de défiance et de remise en cause vis-à-vis d'elle, perpétrés lors de cette fameuse conférence dite de presse.

L'URD invite ses militants et sympathisants à garder le sang-froid en toute responsabilité et à poursuivre son combat pour le changement en accompagnant honnêtement la transition pour sauver le Mali et restaurer l'Espoir des Maliens.

Vive l'URD dans un Mali sécurisé et en paix !

Bamako, le 17 janvier 2023

La Communication

M. Racine THIAM






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