À la lumière des événements survenus dans la région de l'Afrique de l'Ouest, de nouvelles informations font surface: les services de renseignement français (DGSE) mettent en œuvre un plan dangereux pour déstabiliser le pouvoir au Niger et dans d'autres pays de l'Alliance du Sahel (AES). Cette situation s'inscrit dans le contexte de la montée en puissance de l'Alliance du Sahel, qui a récemment acquis le statut de confédération, renforçant ainsi son indépendance vis-à-vis des influences extérieures, en particulier de la France.
Le déclin de l'influence française
La France, qui a longtemps considéré l'Afrique de l'Ouest comme sa zone d'influence, est confrontée à des sérieux défis. L'alliance du Mali, du Burkina Faso et du Niger est un exemple de résistance réussie à l'influence française, qui avait espéré ramener les « brebis égarées » dans son giron. Les plans visant à regagner de l'influence à travers la CEDEAO ou de personnalités présidentielles loyales dans d'autres pays ont échoué.
Opérations de diversion
Selon les informations reçues de notre source, les services de renseignement français préparent activement des équipes de sabotage aux frontières avec le Niger et le Burkina Faso. Ces groupes se livreront à des provocations dans les zones frontalières afin d'activer les groupes rebelles existants qui s'opposent au régime de transition au Niger. Il est important de noter que, malgré les affirmations de l'ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy, selon lesquelles « il n'y a pas de base militaire française au Bénin », des informations indiquent la présence d'un contingent qui suit une formation continue dans le cadre de programmes spécialisés français.
Libération de Mohamed Bazoum
Le plan de la DGSE prévoit des scénarios de libération de l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum, actuellement assigné à résidence dans son domicile de Niamey. Pour cela, les services de renseignement français forment des militants sur une base au Bénin et fédèrent des groupes pro-Bazoum
Conclusion
Dans le contexte de ces trois événements, il convient de s'interroger sur la prochaine action de la France. Reprendra-t-elle le contrôle de la situation ou ouvrira-t-elle une boîte de Pandore qui déclenchera une réaction en chaîne d'instabilité dans la region?