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Alors que les islamites du MUJAO continuent leur œuvre de destruction : Prémices d’une solution à la crise malienne
Publié le mercredi 11 juillet 2012   |  liberte




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Les islamistes ont poursuivi hier leur folle œuvre de destruction du patrimoine de Tombouctou en s’attaquant à deux mausolées de la grande mosquée de la ville.

Selon des témoins rapportés par l’AFP, hier, des islamistes se sont attaqués à coups de burin et de houe aux deux mausolées de la mosquée Djingareyber. Et pour maintenir la population à distance, ils se sont mis à tirer en l’air.

Les destructions rappellent de triste mémoire l’épisode des talibans s’en prenant aux statues bouddhistes. 

Depuis qu’ils ont pris le dessus sur les rebelles du MNLA, les groupes terroristes, qu’ils soient d’Aqmi, Mujao ou Ansar Eddine, n’ont cessé de semer la terreur au nord du Mali déjà coupé de Bamako depuis le repli de l’armée devant l’offensive des rebelles. Rien n’est épargné.

La crise humanitaire est venue s’ajouter à la grave crise sécuritaire que nourrissent désormais les affrontements entre les différents groupes “opérant” pour le contrôle de la région. Le contrôle des réseaux de trafic de drogue, d’armes et la contrebande et l’activité la plus lucrative, les enlèvements.

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est optimiste quant à l’issue prochaine de cette crise. Il a déclaré à la fin des travaux de la réunion des MAE de l’UMA qu’il existe de fortes chances de trouver une solution politique à la crise au Mali. Ayant suivi de près l’évolution de la situation au Mali, le ministre conclut par cette note positive. Cela d’autant que les efforts entrepris par l’Algérie, l’UA et la Cédéao débouchent sur une convergence dans l’option avec l’accord de principe des protagonistes. D’autres facteurs contribuent cependant à parasiter la démarche. Certains acteurs, y compris à Bamako, accusent des puissances d’attiser la tension pour préserver leurs intérêts. Dans une contribution au journal Le Monde d’hier, patrick Gonin, géographe et spécialiste des migrations et Marc-Antoine Pérouse de Montclos, enseignant à l’Institut des études politiques de Paris et spécialiste des conflits armés dans la région subsaharienne, démontrent dans leur analyse pourquoi il est difficile voire même impossible de réussir une intervention militaire étrangère.

Thèse soutenue depuis le début de la crise par l’Algérie qui privilégie la solution politique.

Des raisons objectives, ont-ils développé, qui pousseraient vers la solution politique. Il va sans dire que cette solution qui passe par le dialogue entre les différentes parties maliennes soit intégrée dans une stratégie globale de sortie de crise incluant le volet socioéconomique.

En second lieu, vient la lutte contre le terrorisme, Aqmi et Mujao qui sont des facteurs de menace et de déstabilisation de toute la sous-région du Sahel.

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