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Tueries des 10, 11 et 12 juillet 2020 à Bamako : Amnesty déplore l’impunité, le ministre rassure
Publié le vendredi 23 avril 2021  |  aBamako.com
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de mise en place du Conseil National de la Transition (CNT)
Bamako, le 05 décembre 2020. Le Conseil National de la Transition, l`organe législatif de la transition en cours au Mali a été officiellement mise en place au CICB à l`issue d`une cérémonie marquée par l`élection de son président en la personne du colonel Malick DIAW, le numéro 2 de l`ex CNSP.
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Le dossier relatif aux tueries survenues lors des événements des 10, 11 et 12 juillet 2020 suite aux manifestations organisées par le M5-RFP, continue toujours par défrayer la chronique. Lorsque le ministre de la justice rassurait l’opinion que justice sera rendue, Amnesty International quant à lui interpelait les autorités de notre pays sur l’impunité qui caractérise jusqu’ici ces crimes.

Comme pour signifier qu’il pressentait l’interpellation d’Amnesty International, le Conseil National de la Transition (CNT) a donné l’occasion au ministre de la justice de devancer l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme. Aux questions orales relatives à ces tueries ; questions orales auxquelles il a été soumis le jeudi 22 avril 2021, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mohamed Sidda Dicko a rassuré que les tribunaux sont déjà saisis de cette affaire particulièrement celle de la Commune III, ajoutant qu’un juge d’instruction est déjà désigné. Cela n’a pas pour autant persuadé Amnesty International pour rengainer son rapport.

’’Les autorités maliennes doivent établir la vérité et traduire en justice tous les responsables présumés de l’homicide d’au moins 18 manifestants et passants, de même qu’elles doivent reconnaître les victimes du coup d’État et enquêter à ce sujet’’ a sorti Amnesty International dans son rapport publié le lendemain des questions orales du CNT.

’’Les manifestations des 10 et 11 juillet qui ont dégénéré ont été fortement réprimées par les autorités avec des forces de sécurité qui ont tiré à balles réelles sur les manifestants, faisant au moins 14 morts et des dizaines de blessés.

Certains manifestants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité, ont occupé des bâtiments publics et ont parfois refusé d’obtempérer aux ordres donnés par les forces de l’ordre. Toutefois, il ressort clairement des cas recensés par Amnesty International que la plupart des homicides et des blessures graves résultent d’un usage excessif de la force par les forces de sécurité,’’ Peut-on lire dans ce rapport


André SEGBEDJI
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