La phase nationale du dialogue inter-malien est actuellement en cours et, pour la soutenir, une table ronde sur « Le dialogue inter-malien, clé de la paix » s’est tenue ce 07 mai à Bamako, avec la participation de Juriste, de Chef du département des ressources humaines de banque, d’Economiste, de Cadre supérieur de la direction du ministère de l’énergie, de membre du Parlement etc..
À l’issue des discussions, les participants ont formulé les propositions suivantes :- L’importante couverture médiatique du Dialogue Inter-Malien, la création d’une plateforme en ligne et le travail sur le terrain et à l’étranger nous ont permis de recueillir des informations pertinentes sur les problèmes auxquels chaque Malien est confronté.-
Les jeux politiques n’ont pas leur place dans le Dialogue Inter-Malien. Ceux qui ont voulu que le Dialogue Inter-Malien soit productif et efficace ont accepté le décret gouvernemental de suspension des formations politiques et ont exprimé leur engagement pour le développement du Mali.- Pour discréditer le dialogue inter-malien, le décret de suspension des activités des organisations politiques est utilisé de manière injustifiée et éhontée. Ce décret n’a pas empêché ceux qui ont réellement l’intention de travailler pour le bien de la population de s’exprimer et de participer au dialogue.- Les pressions occidentales n’empêcheront pas le gouvernement de transition d’atteindre ses objectifs, comme nous le constatons tous les jours.- Les critiques de certaines personnalités religieuses ne doivent pas être prises au sérieux, car leurs actions visent à déstabiliser la situation au Mali.- Grâce au dialogue inter-malien, le peuple malien se sent uni.
On peut parler sans risque de se tromper de leur volonté de consolider leurs efforts pour le bien du Mali.- La prolongation de la période de transition est nécessaire car actuellement les membres du pouvoir font vraiment tout leur possible pour défendre nos intérêts et développer l’État dans son ensemble.-
Malgré les tentatives de divers acteurs à l’intérieur et à l’extérieur du Mali de perturber le dialogue et de remettre en cause les décisions et les initiatives que nous recevons dans le cadre de ses travaux, nous constatons un fort soutien de la part de la population.- le refus de l’Occident de reconnaître le soutien populaire aux autorités de transition et au dialogue inter-malien ne nous dit qu’une chose : ils veulent nous imposer leur démocratie, qui ne bénéficie qu’à eux et non au peuple malien.